Actualités of Wednesday, 28 May 2025

Source: www.camerounweb.com

Dernière minute : avant d’aller à Kondengui, Dagobert Nwafo renie l’artiste Lydol

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Le mandat de détention provisoire de Dagobert Nwafo, actuellement en circulation, apporte des précisions surprenantes sur l'identité du présumé assassin du petit Mathis. Contrairement aux informations qui circulaient précédemment, le document officiel révèle que l'accusé, né en 1978 (soit 47 ans et non 60 comme initialement annoncé), serait célibataire et sans enfant à charge.

Cette révélation soulève des questions sur les liens familiaux qui lui étaient attribués, notamment sa prétendue paternité avec la slameuse Lydol, information qui avait circulé dans les premiers jours de l'affaire.

L'une des informations les plus surprenantes du mandat concerne le casier judiciaire de Dagobert Nwafo : il est mentionné comme "NÉANT". Cette donnée contraste avec la gravité de l'acte qui lui est reproché et interroge sur les circonstances qui ont pu conduire un homme sans antécédents judiciaires à commettre un tel crime.
Le document officiel confirme que le motif "assassinat" a été retenu comme chef d'inculpation principal contre l'accusé. Cette qualification pénale l'expose à une peine d'emprisonnement à vie, conformément au Code pénal camerounais.
La découverte de sa date de naissance réelle (1978) remet en question l'âge qui lui était attribué dans les premières informations. Présenté initialement comme un sexagénaire, Dagobert Nwafo serait en réalité âgé de 47 ans. Cette correction d'âge pourrait avoir des implications sur l'enquête et la compréhension du profil psychologique de l'accusé.

L'une des révélations les plus troublantes concerne sa prétendue relation de paternité avec la slameuse Lydol. Cette information, largement relayée dans les premiers jours de l'affaire, semble contredite par le mandat de détention qui le présente explicitement comme "sans enfant à charge".

Cette contradiction soulève des interrogations sur la véracité des informations initiales et sur les liens réels entre l'accusé et l'artiste. Il reste à déterminer si cette paternité présumée relevait d'une confusion d'identité ou d'informations erronées.

Ces nouvelles données biographiques pourraient influencer l'orientation de l'enquête. Le profil d'un homme de 47 ans, célibataire, sans antécédents judiciaires et sans enfant, diffère sensiblement de celui initialement établi et pourrait amener les enquêteurs à réexaminer certains aspects de l'affaire.
Les motivations du crime, les circonstances qui ont conduit à cet acte, ainsi que les déclarations récentes de l'accusé évoquant une "manipulation mystique", prennent une dimension différente à la lumière de ces révélations.

Avec le chef d'inculpation d'assassinat confirmé, Dagobert Nwafo encourt la peine maximale prévue par la loi camerounaise. L'instruction se poursuit pour établir les circonstances exactes du drame qui a coûté la vie au petit Mathis, âgé de seulement 6 ans.

Ces révélations sur l'identité réelle de l'accusé ajoutent une nouvelle dimension à cette affaire qui continue de passionner l'opinion publique camerounaise.