À moins de deux mois de l’élection présidentielle camerounaise prévue pour le 12 octobre, la candidature de Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), refait surface grâce à un nouveau recours déposé devant le Conseil constitutionnel. Michel Noutchetchassi, un citoyen camerounais, a saisi l’institution pour demander la réhabilitation de la candidature de Kamto, disqualifiée lors de la première audience du contentieux pré-électoral.




Dans sa requête, Noutchetchassi s’appuie sur l’article 135 du Code de procédure pénale pour soutenir que la candidature de Dieudonné Yebga, un autre prétendant, serait entachée de falsification et de faux documents. Si ces allégations étaient retenues, elles pourraient remettre en cause la validité de certaines candidatures et, par ricochet, rouvrir la porte à Maurice Kamto.


Cette nouvelle requête a-t-elle une chance d’aboutir ? Les observateurs restent divisés. Certains estiment que le Conseil constitutionnel, déjà saisi de multiples recours, pourrait rejeter cette demande pour des raisons de procédure ou de fond. D’autres y voient une dernière tentative pour rééquilibrer une course présidentielle marquée par la division de l’opposition et la domination historique de Paul Biya.