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Actualités of Wednesday, 18 October 2017

Source: www.camerounweb.com

Depuis l’étranger, Paul Biya lance un appel aux Camerounais

Paul est hors du Cameroun depuis le 14 septembre dernier Paul est hors du Cameroun depuis le 14 septembre dernier

Le Chef de l’Etat Paul Biya s’est prononcé une nouvelle fois sur la situation qui prévaut actuellement au Cameroun. Dans une publication postée, ce mercredi, sur sa page officielle Facebook, le président Paul Biya a lancé un émouvant appel au peuple camerounais pour une résolution pacifique de la crise actuelle qui secoue le pays.

« Le patriotisme est une vertu que certains pourraient trouver passéiste, mais ce serait à tort. Aujourd’hui encore, il demeure, pour la nation, la marque d’une citoyenneté responsable et dignement assumée », a-t-il écrit.
Cet appel intervient dans un contexte où le peuple camerounais est secoué par des velléités de sécessions surtout dans les régions anglophones du sud-ouest et du nord-ouest du pays.



Une mission du président Paul Biya conduite par le premier ministre Philémon Yang et composée d’élites anglophones sillonne actuellement certaines villes des régions en crise pour apaiser les populations et convier les contestataires au dialogue.

Cette démarche est considérée par certains leaders de la contestation anglophone comme une « provocation et une moquerie ».
« Nous condamnons fermement, refusons, et nous dissocions de ces visites » a indiqué le leader du Consortium pour la société civile anglophone Agbor Balla.

« Les meurtres, les arrestations et les violences du 22 septembre et du 1er octobre auraient pu être évitées si le droit fondamental des manifestations pacifiques était respecté et si les le gouvernement faisait preuve de bonne volonté pour dialoguer et écouter la population. (…) Pour apaiser les populations, le gouvernement est appelé à libérer tous les manifestants pacifiques, à rendre compte du nombre de morts, à rétablir l’accès à internet et à convoquer une table ronde en présence des Nations unies », a-t-il poursuivi.

Selon Amnesty International, 17 personnes ont trouvé la mort dans les manifestations des 22 septembre et 1er octobre dernier dans les zones anglophones. Près de 500 manifestants seraient actuellement en détention selon la même source.