Face à l'éviction de Maurice Kamto de la course présidentielle 2025, un électeur convaincu livre sa réflexion sur la continuité du combat politique au Cameroun. Entre fidélité aux idéaux et pragmatisme électoral, le témoignage d'un choix qui se veut à la fois stratégique et cohérent.







De Kamto à Cabral : La continuité d'un combat pour le changement.

Pris sur le net

Les ​Amis,
Comme beaucoup d'entre vous, j'ai voté pour le Professeur Maurice Kamto en 2018. Je l'ai fait avec conviction, porté par l'espoir d'une Renaissance pour notre pays. J'avais l'intention de renouveler ce choix en 2025 sans avoir digéré le boycott de 2020.
​L'annonce de sa mise hors course pour la prochaine présidentielle nous laisse face à une responsabilité historique : celle de ne pas laisser mourir l'immense espoir de changement que nous avons collectivement porté. Le combat ne s'arrête pas. Il nous oblige à trouver le meilleur véhicule pour le continuer.
​Après une analyse sereine et approfondie, mon choix est dorénavant fait : je voterai pour Cabral Libii. Ce n'est pas un choix par défaut, mais une décision logique et stratégique. Voici pourquoi.

​1. La Vision de l'État : De la "Renaissance" à la "Refondation"
​Mon soutien au Pr. Kamto était une adhésion à une vision de rupture, celle de la "Renaissance". Cet idéal impliquait une transformation profonde de la forme de l'État.
​Le PCRN de Cabral Libii ne fait pas que partager ce constat : il y apporte une réponse technique et aboutie. Le "fédéralisme communautaire" n'est pas qu'un slogan, c'est un projet architectural détaillé qui donne corps à l'ambition de changement que nous avions. Il traduit en plan d'action l'intuition que la forme actuelle de l'État est la source de nos blocages. C'est la continuité idéologique la plus évidente.

​2. Le Programme : Du Principe à l'Action Concrète
​La "Renaissance" était un projet puissant. Le programme du PCRN en est le mode d'emploi opérationnel.
​Développement Local : Nous voulions un développement qui parte de la base. Cabral Libii chiffre cette ambition : 1 milliard de FCFA alloué directement à chaque commune. C'est une mesure concrète, une preuve que la vision peut devenir une réalité budgétaire.