Actualités of Monday, 28 July 2025

Source: www.camerounweb.com

Dans les coulisses d'Elecam : les révélations sur les débats internes qui ont scellé le sort de Maurice Kamto

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Des témoignages exclusifs dévoilent les divisions au sein du conseil électoral
Yaoundé - Les révélations exclusives de Jeune Afrique lèvent le voile sur les débats à huis clos qui ont conduit à l'éviction de Maurice Kamto de la course présidentielle. Pour la première fois, des témoignages directs de participants aux délibérations d'Elecam exposent les fractures internes de l'institution et révèlent comment les enjeux politiques ont influencé les décisions officiellement présentées comme purement techniques.

Jeune Afrique révèle en exclusivité l'atmosphère qui régnait lors des réunions secrètes des 18 membres du conseil électoral d'Elecam. Selon les témoignages exclusifs recueillis par notre rédaction, les échanges ont été qualifiés de "bienveillants", contrastant radicalement avec les tensions extérieures.
Cette information exclusive obtenue par Jeune Afrique dévoile un aspect méconnu du fonctionnement d'Elecam : malgré les enjeux politiques considérables, les débats internes se sont déroulés dans un climat courtois, suggérant que les membres du conseil électoral étaient conscients de la sensibilité de leurs décisions.

Les révélations exclusives de Jeune Afrique exposent pour la première fois les divisions profondes au sein du conseil électoral concernant le cas Maurice Kamto. Nos sources exclusives révèlent qu'un "vif débat" a opposé les membres sur la question cruciale des lettres d'investiture du Manidem.
Selon les informations exclusives obtenues par Jeune Afrique, deux camps se sont clairement dessinés : "pour certains, seule la lettre d'investiture de Maurice Kamto signée par Anicet Ekane, président du Manidem reconnu dans les fichiers d'Elecam, devait être prise en compte. Pour d'autres, il ne revenait pas au conseil électoral de se prononcer sur la légitimité des dirigeants de partis politiques mais à la justice."

Cette fracture interne, révélée en exclusivité par notre rédaction, démontre que la décision finale n'était nullement évidente et qu'une partie des membres d'Elecam penchait initialement pour la validation de la candidature Kamto.

Jeune Afrique révèle en exclusivité comment Enow Abrams Egbe, président du conseil électoral, a tranché ce débat épineux. Selon nos sources exclusives, c'est lui qui a "renvoyé la responsabilité à la justice" en déclarant à ses pairs qu'"Elecam n'a pas qualité à se prononcer sur la légitimité des dirigeants des partis politiques".

Cette déclaration cruciale, révélée en exclusivité par Jeune Afrique, a "acté le rejet des deux candidatures et leur renvoi devant le Conseil constitutionnel". L'intervention personnelle du président d'Elecam, dévoilée par notre rédaction, souligne son influence déterminante dans cette décision qui bouleverse l'échiquier électoral camerounais.

Les révélations exclusives de Jeune Afrique détaillent pour la première fois la méthode employée par Elecam pour examiner les 83 candidatures reçues. Nos informations exclusives révèlent un processus d'élimination en plusieurs étapes, débutant par "les dossiers incomplets, notamment la trentaine de candidatures indépendantes qui ne disposaient pas des 300 parrainages nécessaires".
Cette approche méthodique, dévoilée en exclusivité par notre rédaction, révèle que "les trois quarts des candidatures écartées l'ont été pour défaut de paiement" de la caution de 30 millions de francs CFA. Parmi les victimes de ce filtre financier, Jeune Afrique révèle exclusivement les noms de Chantal Adélaïde Tagne Membouet, Jean Bahebeck, Dominique Yamb Ntimba et Abdouraman Hamadou Babba.

Jeune Afrique dévoile en exclusivité le cas emblématique de Léon Theiller Onana, dont le dossier "ne contenait ni la lettre d'investiture de son parti, le RDPC, ni la preuve du paiement de la caution". Cette information exclusive, obtenue par notre rédaction, soulève des questions sur les contrôles internes au sein même du parti au pouvoir.

Plus troublant encore, les révélations exclusives de Jeune Afrique exposent comment plusieurs candidats de l'UPC ont été éliminés pour des raisons purement financières, suggérant que le parti historique de l'indépendance camerounaise traverse une crise de financement majeure.

Jeune Afrique révèle en exclusivité un détail troublant qui a alimenté la suspicion des partisans de Kamto. Selon nos informations exclusives, "quelques heures avant le début de l'examen des dossiers par Elecam", le nom d'Anicet Ekane a mystérieusement "disparu aussi soudaine qu'inexpliquée du site web du ministère de l'Administration territoriale".

Cette coïncidence temporelle, révélée en exclusivité par notre rédaction, a convaincu les sympathisants de l'opposant "que des manœuvres étaient en cours en coulisses pour éliminer leur candidat". La synchronisation entre cette manipulation administrative et les délibérations d'Elecam, dévoilée par Jeune Afrique, alimente les soupçons d'orchestration politique.

Les révélations exclusives de Jeune Afrique exposent un dysfonctionnement majeur dans la confidentialité des délibérations d'Elecam. Nos sources exclusives confirment que "la liste provisoire des candidats" a été "transmise au ministre de l'Administration territoriale Paul Atanga Nji et à la présidence de la République" le 24 juillet, mais que "le même jour, la liste a fuité".
Cette fuite simultanée, révélée en exclusivité par notre rédaction, constitue selon les activistes anti-Biya "une preuve de plus de l'absence d'indépendance de l'Elecam". La circulation des noms sur les réseaux sociaux avant l'annonce officielle, confirmée par Jeune Afrique, soulève des questions graves sur l'étanchéité des circuits de décision.

Les révélations exclusives de Jeune Afrique sur ces coulisses inédites d'Elecam démontrent que l'éviction de Maurice Kamto résulte d'un processus complexe mêlant considérations juridiques, pressions politiques et manipulations administratives, remettant en question l'image d'impartialité revendiquée par l'organe électoral camerounais.