La rédaction de CamerounWeb vient d'apprendre l'arrestation d'un officier de la police camerounaise qui a adressée ses félicitations au ministre Isa Tchiroma.
"Un policier a été arrêté après avoir adressé ses félicitations à Issa Tchiroma", a dévoilé le lanceur d'alerte N'zui manto avant de demander l'arrestation du gendarme Corneille Tatap qui a aussi affirmé sur les réseaux sociaux et vu et au su de tous qu'un "nordiste de sera plus jamais président du Cameroun après Ahidjo".
"Est-ce que ce militaire sera lui aussi arrêté pour avoir déclaré ce jour qu’un nordiste ne sera plus jamais président après Ahidjo ?", commente Nzui Manto.
Les policiers veulent-ils en découdre avec Biya?
Un vent de fronde souffle sur la Sûreté Nationale ! A quelques jours des votes du 12 octobre, un scandale d'indemnités électorales dérisoires met le feu aux poudres au sein de la police, faisant planer l'ombre d'un "vote sanction" contre le Président Paul Biya.
C'était la consternation et la colère: les policiers chargés d'assurer la sécurité du scrutin perçoivent des sommes dérisoires. Imaginez : 1500 FCFA pour un Gardien de la Paix ! Même les hauts gradés, les Commissaires Divisionnaires, plafonnent à 4000 FCFA.
L'humiliation est d'autant plus cuisante que, selon nos informations, la Gendarmerie a octroyé au moins gradé une coquette somme de 90 000 FCFA. Une disparité ahurissante qui nourrit un sentiment de profonde injustice au sein des forces de police.
« Certains collègues doivent couvrir 4, voire 5 bureaux de vote éloignés. Comment sont-ils censés se déplacer et travailler avec 1500 ou 2000 FCFA en poche ? C'est une insulte ! », s'indigne un policier sous couvert d'anonymat.
Complot ou Incompétence ? Le Spectre du Soulèvement !
Cet état d'esprit délétère est-il un simple bug administratif ? Rien n'est moins sûr. Le malaise est tel que certains dénoncent une manœuvre délibérée. Des sources internes vont jusqu'à accuser des hauts responsables – notamment le DGSN, le Sous-Directeur des finances et une certaine Madame Mbarga – de vouloir sciemment « provoquer un soulèvement des policiers ».
L'objectif ? Faciliter ni plus ni moins le « renversement de son Excellence Paul Biya », surfant sur le contexte sociopolitique tendu, marqué par « des velléités insurrectionnelles de certains acteurs politiques et de la société civile ».
La question brûle les lèvres : ces miettes d'indemnités ne sont-elles pas le signal d'un complot ourdi au sommet de la Sûreté Nationale pour déstabiliser le régime ? L'onde de choc est réelle : la grogne menace de se transformer en un véritable mouvement d'humeur, pouvant déboucher sur un vote massif en défaveur du Président. Affaire à suivre de très près.