Benjamin Zebaze l'avait promis. Il a fait un premier post sur le Bénin qui est en train de donner une leçon au Cameroun son pays. « Le système de sante béninois. Après avoir regardé les vidéos, notre ministre de la santé, Manaouda Malachie doit se cacher a jamais », écrit le journaliste sans arrêter là.

Il ne doit plus oser se présenter, avec arrogance, impunément devant les fonctionnaires de la sante tant son action est quasi criminelle; tant notre système provoque de morts qui devraient être vivants en ce moment. Regardons ensemble cette vidéo.

On voit un bâtiment imposant et fonctionnel. Un bâtiment ne vaut rien s'il n'est pas bien équipé, or là, les images parlent d'elles-mêmes ; un beau bâtiment et des équipements ne suffisent pas. Il peut être choquant de voir une telle structure soit dirigée par une européenne: à vrai dire, on s'en fout car seule la compétence devrait être mise en avant dans un tel domaine. Quid de l'entretien : seule l'histoire nous dira.

Mon agréable surprise. J'ai été agréablement surpris par les investissements pour lutter contre les différents cancers. De savoir que les Béninois y ont installé tout ce qu'il faut pour exercer la médecine nucléaire est tout simplement extraordinaire.

Il faut savoir que tous les Camerounais qui se rendent en Europe, en Inde pour soigner des cancers dont celui de la prostate, y vont principalement parce qu'on n'applique pas la médecine nucléaire dans notre pays. En conclusion. Les enfants de ma sœur aînées sont Béninois : je connais par conséquent assez bien ce pays. Il y a 30 années, pour les Béninois, le Cameroun était le paradis. Le président Zinsou, lorsqu'il venait au Cameroun au milieu des années 80 pour essayer de sauver les relations entre Biya et Ahidjo, se montrait très élogieux à notre égard.

Aujourd'hui, pour un Béninois, le Cameroun n'est plus qu'une grande poubelle. Et avec ça on voit un ministre de la Santé à la tête d'une horde d'indigents dont de nombreux journalistes, menacer le personnel soignant dépourvu de tout moyen: je propose qu'il se fasse huer la prochaine fois. Ce qui est aussi rafraîchissant, c'est de voir un ancien président de la République dresser les louanges du président actuel: au Cameroun, on abandonne le corps d'un ancien président de la République dans un cimetière sénégalais : tout se paye ici-bas.