Vous-êtes ici: AccueilActualités2018 03 01Article 434311

Actualités of Jeudi, 1 Mars 2018

Source: Le Détective

Déstabilisation du Cameroun: voici les manœuvres de la presse internationale

Les séjours coûteux de Paul Biya à l'étranger ont fait les unes de plusieurs journaux Les séjours coûteux de Paul Biya à l'étranger ont fait les unes de plusieurs journaux

A sept mois de l’élection présidentielle, les ennemies de la République multiplient les manœuvres de bas étage Amadou Soulé visant à écarter le président sortant d’un troisième septennat. Les conclusions d’une enquête menée par un soi-disant consortium de journalistes OCCRP sur les voyages présidentiels sur ces 35 dernières années confirment la thèse du complot.

Comme un roseau qui ploie, mais sans jamais rompre, le président Paul Biya a déjà essuyé de nombreuses cabales médiatiques portant atteinte à sa notabilité, mais qui ne l’ont jamais ébranlé. Toutes ces campagnes de lynchage médiatique initiées dans le but d’éloigner le président de la République du palais de l’Unité se sont soldées par un cuisant échec. On croyait tournée, la page des biens mal acquis couplée à la présumée fortune de la famille présidentielle et la pluie de griefs autour des prétendus séjours somptuaires de Paul et Chantal Biya à l’étranger. Mais c’était sans compter sur la témérité des ennemies de la République, à visage découvert ou tapis dans l’ombre, déterminés à « enfoncer » l’homme du 06 novembre.

On prend les mêmes et on recommence, ce dans l’intention, sans nul doute, de remuer le couteau dans la plaie, ou plus exactement de toucher là où ça fait encore plus mal. « Depuis son accession au pouvoir, Paul Biya a passé près de quatre ans et demi hors du Cameroun. Montant estimé de ces déplacements à l’étranger : 65 millions de dollars. Les trois-quarts de ces voyages sont d’ordre privé et pourtant, il est très probable que des fonds publics servent à financer ces déplacements. Ça vient soit des budgets de la Présidence, soit assez probablement aussi des caisses de la Société nationale des hydrocarbures… ». Et patati et patata. Les médias français, France 24 et RFI notamment, éprouvent un malin plaisir à relayer en boucle ce scoop (?) faisant état de ce que «les séjours privés de Paul Biya dans des hôtels à Genève et des voyages à l’étranger en 35 ans de règne ont coûté plus de 90 milliards de F CFA au contribuable camerounais ».

Voilà qui, comme il y a quelques années, justement à la veille de la présidentielle de 2011, remet au goût du jour la polémique sur les vacances du chef de l’Etat. Une polémique qui correspond, pour parodier le Pr. Jacques Fame Ndongo, à « un débat moyenâgeux sur le sexe des anges ». L’universitaire qui parle d’une polémique à la fois oiseuse, spécieuse et incongrue, croit savoir que chacun de nous a droit au repos. Et qui pis, le président de la République mérite encore davantage le repos au regard de la complexité et de l’ampleur multidimensionnelle des tâches qui sont, quotidiennement, les siennes. Paul Biya n’est pas un monstre en acier pour qu’une tierce personne vienne à lui imposer la date et le lieu de ce recueillement qui est propice à un travail consciencieux et efficient. Personne ne choisira à sa place les membres de sa délégation, leur qualité, leur nombre.

Questions d’intendance

Qui sera si hardi pour indiquer, en dehors des hauts commis de l’Etat affectés à cette fonction, ce qu’il doit consommer et où il est appelé à dormir ? Le coût de ces commodités -si tant est que les chiffres avancés soient fondés -, relève de « l’intendance », comme dirait Charles de Gaulle. Bien que cela ressemble à une vérité de La Palice, il importe de rappeler qu’un chef de l’Etat est une institution.

Il est souverain et maître de son temps, de ses actes, de ses faits et gestes, pour autant que ses missions régaliennes ne soient en rien hypothéquées : défense de l’intégrité territoriale, de la paix, de l’unité, de la sécurité des biens et des personnes, promotion du progrès de ses concitoyens, consolidation des relations d’amitié et de coopération avec toutes les nations de bonne volonté. Le président Paul Biya donne, quotidiennement, où qu’il se trouve, des directives idoines, pertinentes et méthodiques en vue de la bonne marche de la République. Et il a un feed-back exhaustif et permanent concernant les dossiers épineux et névralgiques de l’Etat. Fût-il en vacances, il travaille pour le Cameroun.

Il reçoit des décideurs politiques, administratifs, économiques et des leaders sociaux du monde entier. Il soigne ainsi, partout et toujours, l’image du Cameroun et veille sur l’avenir de notre cher et beau pays. Par la communication descendante, ascendante et transversale, il anime la vie de la Nation et tient fermement la barre.

Ceux qui ont eu l’insigne honneur d’accompagner le chef de l’Etat au cours de certains de ses voyages officiels et privés, à l’image du ministre de l’Enseignement supérieur, savent comment le président de la République travaille, toujours très tard dans la nuit, quel que soit le pays où il se trouve.

«Il donne des consignes précises aux différents collaborateurs de son cabinet et aux autres hauts responsables de la République. Il est d’une rare méticulosité et d’une vigilance méthodologique légendaire. Certes, peu de personnes sont au courant de cette rigueur professionnelle, car il préfère (par hygiène de vie) se situer aux antipodes de l’ostentation et de la gesticulation. Même en vacances, il ne se livre à aucune extravagance comportementale ou pécuniaire », relève le chancelier des ordres académiques.

Qui pour déstabiliser le pays ?

Assurément, ses séjours officiels ou privés à l’étranger ne donnent donc lieu à aucun tonneau des Danaïdes financier. Et le contribuable camerounais ne pâtit guère des dépenses liées à ces vacances car, pour ceux qui ne le savent pas, un chef de l’Etat bénéficie, de par la loi des finances, d’une liste civile qui est tout à fait réglementaire et légale. Il n’y a donc ni dol, ni escroquerie, ni prévarication, ni grivoiserie pantagruélique, ni atavisme dantesque digne d’une République bananière. Légaliste jusqu’à la moelle, le président Biya ne saurait déroger à son éthique habituelle. Sobre, réservé et efficace dans l’ascèse, il est demeuré fidèle à la rigueur et à la moralisation, binôme fondateur du projet de société pour lequel il a toujours été aimé et adulé des Camerounais. Alors, chers confrères censeurs et auditeurs de mauvais aloi, circulez. Il n’y a rien à voir « du côté de chez Swan » de Marcel Proust ; j’allais dire, du côté de chez Paul Biya. Car vous ne verrez qu’un président modeste, discret, intègre, travailleur, humaniste et patriote.

Dans leurs rêves les plus fous, les ennemies de la République qui conjurent la déstabilisation du Cameroun se fourrent un doigt dans l’œil en s’imaginant qu’elle sera le fait d’une cabale médiatique. Pour d’autres potentielles forces qui veulent déstabiliser le pays, l’on excave partout tels des chercheurs de trésors. L’on fouille et scrute toutes les possibilités loisibles. Sur quelles pistes se lancent les uns et les autres pour ne pas être surpris par cette grande menace qui rôde dans le ciel camerounais ? L’on martèle que cela viendra de la présidentielle annoncée, des ONG locales et autres forces liées aux puissances occidentales ou des groupes terroristes et refugiés à partir de l’Extrême-Nord, de l’Est ou même de la mer. L’on cible les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ou soutient que ça viendra de la diaspora ou du peuple lui-même. En vérité, en temps normal, aucune des forces ci-dessus n’est assez forte pour déstabiliser ce pays des grands résistants qu’est le Cameroun.