Actualités of Tuesday, 13 May 2025

Source: www.camerounweb.com

Dépenses digne d'un multimilliardaire: la justice de Genève sort du lourd sur Paul Biya

Le bras de fer judicaire entre Brenda Biya et l'artiste Dencia a permis à la justice de Genève d'avoir une vue globale sur la vie de pachas certes biens gardée secrets de la famille présidentielle de la République du Cameroun.

Paul Biya ne vit pas comme un président. A voir les dépenses qu'il se permet de faire dans la ville de Genève, on peut dire sans le risque de se tromper qu'il est le président africain le plus riche du monde.

En effet, les enquêtes ouvertes contre Brenda Biya, suite à la plainte déposée contre elle par Dencia, ont amené la justice à découvrir l'impensable.

D'après les informations dont la presse suisse a largement fait échos cette semaine, Paul Biya se rend très souvent en Suisse pour des séjours privés. Mais la plupart des escapades du président à Genève se font dans la plus grande des discrétions à bord d'un jet privé, à l'insu de plusieurs ministres, des collaborateurs du président et des Camerounais dans leur ensemble.

"Paul Biya se rendrait à Genève au moins deux fois par an à bord d’un jet privé et séjournerait plusieurs mois à l’hôtel Intercontinental. Il serait accompagné de quelque 60 personnes occupant un étage entier… Pour une seule nuit, la facture pourrait atteindre 40’000 francs suisse… Selon d’anciens employés de l’hôtel, le président paierait systématiquement en liquide et laisserait de généreux pourboires", lit-on dans la presse suisse.

Pour ce qui est de Brenda Biya, la fille du président a officiellement comme domicile, la Suisse, plus précisément Genève.

Elle vit entre Genève et Yaoundé depuis ses 12 ans.

"À l’issue des auditions, il est apparu que l’accusée fréquente depuis de nombreuses années l’hôtel de luxe Intercontinental, où une chambre lui est réservée à l’année. Selon l’ordonnance pénale, Brenda Biya a elle-même admis voyager entre le Cameroun et la Suisse depuis l’âge de douze ans", apprend-on à propos de Brenda Biya.