Alors que les Lions indomptables du Cameroun s’apprêtent à jouer leur qualification pour le Mondial 2026, leur sélectionneur, Marc Brys, est au cœur d’une polémique qui interroge : son cœur balance-t-il entre le Cameroun et les offres mirifiques venues de Chine ? Après des rumeurs persistantes d’un départ vers l’Arabie Saoudite, le technicien belge est désormais courtisé par la Super League chinoise, relançant les doutes sur son attachement réel à la cause camerounaise.


Entre un salaire pharaonique de 30 millions de FCFA mensuels, des primes juteuses, et une villa de luxe à Bastos qu’il boude systématiquement, Brys donne l’image d’un mercenaire plus préoccupé par ses intérêts financiers que par la mission sportive qui lui a été confiée. Pire, des conflits contractuels et des accusations de mauvaise foi de la part de ses propres agents ternissent son image, alors que son absence répétée après les matchs et son absence d’implication sur le terrain alimentent la colère des supporters. À quel point les Lions peuvent-ils encore compter sur lui ?








CHINE VS CAMEROUN LE CŒUR ET LE PORTEFEUILLE DE MARC BRYS BALANCE
Le nom de Marc Brys circule avec insistance du côté de la Super League chinoise.
Après l’Arabie Saoudite, où il avait déjà été annoncé comme proche d’un engagement en juillet dernier, l’entraîneur belge des Lions Indomptables fait désormais l’objet de nouvelles sollicitations venues d’Asie.
Mais cette situation soulève une question fondamentale : où se situe réellement l’engagement de Brys vis-à-vis du Cameroun et de sa sélection nationale ?
À l’heure où les Lions Indomptables s’apprêtent à disputer des matchs décisifs pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, l’attitude du technicien laisse perplexe.
Comment comprendre qu’un sélectionneur sensé préparer son équipe avec concentration et rigueur passe autant de temps à lorgner d’autres horizons, bien plus lucratifs ?
Dès que les Lions terminent une rencontre, Brys s’empresse de regagner la Grèce, où il réside habituellement, plutôt que de rester au Cameroun pour suivre ses joueurs et préparer les échéances à venir.
Cette manière de travailler traduit un désintérêt manifeste.
Pour beaucoup, Brys n’est pas venu au Cameroun par passion ou par projet sportif, mais pour la visibilité et surtout pour l’argent.
Le contrat qu’il a obtenu en dit long : un salaire mensuel de 30 millions de FCFA, auquel s’ajoutent 8 millions de primes à chaque victoire.
Des montants colossaux, qui font de lui l’un des entraîneurs les mieux payés d’Afrique.
Pire encore, des conflits financiers éclatent autour de lui.
Plusieurs agents, y compris ceux qui ont facilité son arrivée au Cameroun, dénoncent des problèmes d’argent et des différends contractuels.
L’un de ses agents est même allé jusqu’à brandir des preuves – messages, audios, contrats – pour l’accuser de mauvaise foi.
Ces tensions renforcent l’image d’un entraîneur instable, davantage préoccupé par ses affaires personnelles que par la mission qui lui a été confiée.
Mais au-delà du salaire, l’État du Cameroun a consenti à des dépenses supplémentaires considérables pour son confort.
Une luxueuse villa au quartier Bastos, appartenant à l’ancien international Alexandre Song, a été mise à sa disposition, à grands frais. Ironie du sort : Brys n’y a jamais dormi une seule nuit, préférant filer vers l’Europe dès que l’occasion se présente.
Au final, ce comportement donne l’image d’un mercenaire plus soucieux de ses opportunités financières que de l’avenir des Lions Indomptables.
Pendant que le peuple camerounais attend de lui un engagement total pour conduire l’équipe nationale vers le Mondial, Marc Brys semble déjà planifier sa sortie vers des destinations plus dorées.
Une attitude qui ne manque pas de renforcer le malaise autour de son passage sur le banc des Lions.
Source : Kamerfoot