Le journaliste Martinez Zogo a des ayants droit qui ne comptent rien lâcher pour que justice puisse être faite pour leur être cher assassiné dans des circonstances atroces à ne jamais souhaiter à une personne, même à son pire ennemi. Les faits sont là. L’animateur radio a été enlevé alors qu’il rentrait chez lui à la maison. Son corps sans vie retrouvé plus tard à Yaoundé montre des signes de tortures graves et des mutilations insupportables.

Depuis, une enquête a été ouverte pour trouver les auteurs de ce crime crapuleux indescriptible. C’est grâce à celle-ci que des personnes comme le PDG de Vision 4 Jean-Pierre Amougou Belinga, le boss de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) Léopold Maxime Eko Eko, le lieutenant-colonel Justin Danwe et tous les agents de la DGRE qui ont participé à l’opération ont été arrêtées et inculpées.

Actuellement, l’homme d’affaires et milliardaire Jean-Pierre Amougou Belinga et le fonctionnaire Léopold Maxime Eko Eko se trouvent à la prison principale de Kondengui (Yaoundé) tandis que Justin Danwe et les autres hommes du commando assassin ont été enfermés à la prison militaire.

Jean-Pierre Amougou Belinga a plongé pour « complicité de torture par aide » et les éléments de la DGRE ont été inculpés pour « filature », « enlèvement » et « torture ».

L’un des représentants juridiques de la famille de Martinez Zogo a brisé le silence. Il s’agit de Me Félicité Esther Zeifman, avocate au barreau de Paris et membre du Collectif de conseillers de la famille de Martinez Zogo.

Celle qui est également ne passe pas par mille moyens pour faire comprendre à tout le monde que « Martinez Zogo est décédé des suites de filature, d’enlèvement et de torture et que les éléments constitutifs du crime existent bel et bien ».