Le président de la République camerounaise Paul Biya est censé avoir un monument en son nom. Sauf que l’engouement constaté au départ chez les porteurs du projet a drastiquement baissé, la faute à des coupables cupides qui ont les yeux plus gros que le ventre, selon les explications du lanceur d’alerte Boris Bertolt.

Comment les élites de Sangmélima ont détourné le projet de monument de Paul Biya pour croquer plus d’un milliard et demi.

La société Profil Inter – Sangmélima appartenant à Monovicz Guy propose à la commune de Sangmélima la mise en place d'un port sec à 08 km de la ville dans un village appelé Aka’a Esse et en étudiant le parcours de la flotte logistique prévue, elle opte pour l'édification du monument Paul Biya au carrefour de l'entrée de la ville à la bifurcation entre la route Yaoundé et Ebolowa en travaux à l'époque.

Le maire accepte le projet. Monovicz Guy est convoqué pour présenter le projet. Suite à la présentation, le maire prend le projet et remet au ministre Bidjang.

Ils font la pose de la première pierre plutôt à la sortie de ville devant toutes les élites du sud le 13/02/2021 sans en discuter avec le promoteur du projet qui se trouve à Douala et voit les événements en soirée à la télévision.

Le lendemain, il appelle le maire et bien-sûr la discussion a été chaude parce que les partenaires de Monovicz Guy commencent à douter de lui.

C’est alors qu’il prend la résolution de se plaindre au palais et il est reçu par le ministre DCC, Samuel Mvondo Ayolo.

Au cours de l’entretien, Samuel Mvondo Ayolo le félicite pour le projet et promet de ramener le monument à l'endroit initial.

Mais c’est une autre société qui est retenue par les élites de Sangmélima pour finaliser la construction du monument contre l’avis y compris de la ministre Célestine Ketcha Courtès.

Le promoteur Monovicz Guy sera quant à lui menacé et a dû abandonner le projet entre les élites du Sud qui gèrent désormais le budget de près d’un milliard et demi pour la construction d’un monument de Paul Biya à Sangmélima.