Actualités of Thursday, 13 November 2025
Source: www.camerounweb.com
Un jeune homme arrêté lors de la répression post-électorale serait décédé à la prison de Ngoma à Douala, son corps ayant été secrètement enterré au cimetière du Bois des Singes, selon des sources locales citées par nos confrères de MMI.
D’après les mêmes sources, un autre détenu a subi une grave blessure par balle ayant conduit à l’amputation de sa jambe. Les deux incidents sont directement liés à la vague d’arrestations et à la violente répression menée par les forces de sécurité après l’élection présidentielle contestée du 12 octobre.
Les familles accusent les autorités de dissimuler des informations, d’organiser des enterrements clandestins et de refuser des soins médicaux aux prisonniers blessés — des pratiques que les défenseurs des droits humains qualifient de violations flagrantes du droit national et international.
Ces révélations renforcent les inquiétudes croissantes concernant les actes de torture, les exécutions extrajudiciaires et les détentions au secret qui se multiplient au Cameroun à mesure que la crise post-électorale s’aggrave.
Les atrocités signalées dans la région du Littoral seraient commises sous l’autorité du gouverneur Samuel Dieudonné Ivaha Diboua et de son supérieur direct, le ministre Paul Atanga Nji.