Crise anglophone: ouverture du procès de cinq ‘sécessionnistes’ arrêtés

Après le procès Mancho Bibixy et cie qui s’est soldé par une peine d’emprisonnement prononcée à l’encontre des accusés, un nouveau procès d’un groupe de cinq (5) anglophones devrait s’ouvrir ce mardi.

Les accusations portées contre ces derniers sont similaires à celles de Mancho et cie: sécession, révolution et insurrection, possession illégale d'armes à feu, terrorisme, entre autres.

Les cinq sont Abeng Gerald Ndam, Tamina Terence, Ignatius Mbende Wenda, Braidnard Fongoh alias Fiango et Chong Kelly Stacy Ngwe.
Ils ont été arrêtés à Bamenda, région du nord-ouest du Cameroun, début 2018. Ils ont ensuite été transférés à Yaoundé, la capitale politique.

Parmi eux se trouve Stacy Chongong, qui aurait été prise en train de filmer un détenu qu'elle est venue voir à la prison centrale de Bamenda.

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Selon l’avocat de la défense Ndi Shey, la mère de l’un des activistes qui est accusée de possession illégale d'armes aurait également été arrêtée pour complicité d’actes de terrorisme.

Ils comparaîtront en cour pour la deuxième fois après un ajournement le 8 mai dernier en raison d'une constitution incorrecte du dossier par le procureur général.

Le tribunal militaire de Yaoundé a condamné plus de 10 jeunes anglophones arrêtés dans le contexte de la crise anglophone depuis le début des procès. Depuis deux ans, des milliers de personnes sont toujours en prison attendant leur procès.

Plusieurs d’entre eux ont signalé des cas de torture, d'intimidation et d'absence d'un système de soins de santé adéquat.