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Actualités of Sunday, 13 August 2017

Source: cameroon-info.net

Crise anglophone: Prosper Nkou Mvondo s'attaque aux sécessionnistes

Que les Ambazoniens laissent mon pays le Cameroun tranquille ! - Prosper Nkou Mvondo Que les Ambazoniens laissent mon pays le Cameroun tranquille ! - Prosper Nkou Mvondo

Prosper Nkou Mvondo n’a pas aimé les images montrant des activistes malmenant le drapeau camerounais à l’ambassade du Cameroun au Canada cette semaine. Le président du parti politique « Univers » a désapprouvé ces actes ce 13 août 2017 sur l’antenne Equinoxe télévision. « Quel que soit le degré de pourrissement de cette affaire, moi Camerounais, homme politique, je ne peux en aucun cas accepter que des personnes qui se présentent comme Ambazoniens, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas des Camerounais, qu’ils brandissent le drapeau d’Ambazonie, qu’ils aillent créer leur Etat d’Ambazonie en Antarctique ou au pôle Nord ou au pôle Sud, mais qu’ils laissent mon pays le Cameroun tranquille. Marcher sur le drapeau du Cameroun, c’est marcher sur Nkou Mvondo », a-t-il déclaré au moment de prendre la parole sur le sujet dans l’émission de débat dominical « Droit de Réponse ».

L’universitaire menace ensuite ces assaillants d’un autre genre non sans leur dénier le qualificatif de « sécessionniste ». Il leur demande de ne pas se servir du Cameroun pour leur projet d’indépendance. « Et je dis que si je rencontrais ces messieurs et ces dames j’aurais mes deux mots à leur dire au minimum. Prendre d’assaut l’ambassade de mon pays le Cameroun, descendre le drapeau de mon pays le Cameroun c’est une négation du Cameroun. Ce ne sont même pas des sécessionnistes. Parce que être sécessionniste c’est reconnaître d’abord qu’il existe le Cameroun et on veut une partie. Ceux-là n’ont rien à voir avec le problème dit anglophone qui est réel et qui est un problème camerounais. Ce n’est pas un problème ambazonien n’a rien à voir. Qu’ils restent donc là-bas mais de grâce laissez le Cameroun tranquille ». Pour clôturer son propos, Nkou Mvondo parle de la crise anglophone comme étant une crise qui relève de laideur de la gouvernance du pays. Il dénonce la répression sauvage qu’ont subi les avocats et étudiants alors qu’ils revendiquaient des droits.