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Actualités of Tuesday, 22 August 2023

Source: www.camerounweb.com

Crise à la Fécafoot : Des journalistes arrêtés et conduits au commissariat pour avoir couvert une réunion des présidents de club

Samuel Eto’o fils tenait un conclave au siège de la Fécafoot à Tsinga Samuel Eto’o fils tenait un conclave au siège de la Fécafoot à Tsinga

deux jours après les décisions du Tribunal arbitral du Sport, des présidents de clubs se sont réunis pour une rencontre avec les journalistes pour exposer leurs mécontentements face à la situation actuelle que vit le football camerounais. A en croire le confrère Cameroon Info, certains des journalistes qui couvraient cette conférence de presse le jeudi 17 août 2023 à Douala, ont été interpellés et conduits sous forte escorte au commissariat central numéro un.

Il faut dire qu'au même moment, à Yaoundé, Samuel Eto’o fils tenait un conclave au siège de la Fécafoot à Tsinga. Une réunion qui vise à donner suite aux différents verdicts du TAS.

Il ressort que les présidents de club frondeurs, qui se réclament de la Ligue de football professionnel du Cameroun, ont convié les journalistes à hôtel Krystal palace pour une conférence de presse en début d’après-midi.

Mais contre toute attente, les éléments de police ont pris d’assaut la salle de conférence dudit hôtel au quartier Akwa quand l’échange entre les présidents de club et les journalistes était sur le point de commencer. Les forces de l’ordre ont décidé de vider la salle en expliquant que les organisateurs n'ont pas obtenu d'autorisation de manifestation. « Nous n’avons pas besoin d’une autorisation de manifestation publique pour tenir ce type de rencontre » ont répliqué les organisateurs. Ces derniers, qui soupçonnent le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o fils, d’être dernière l’action de la police, ont tenté de résister. Il y a eu des éclats de voix indique le confrère susmentionné.

Dans cette situation de tension, certains journalistes qui ont tenté d’Interviewer les présidents de club, ont été interpellés. Ils ont été libérés après avoir passé plusieurs heures de garde à vue dans les locaux du commissariat central numéro un de Douala.