Criminalité : Deux redoutables agresseurs arrêtés à Yaoundé par la gendarmerie

• Deux redoutables agresseurs semaient la terreur dans certains quartiers de Yaoundé

• Suite à la dénonciation d'une victime, ils ont été interpellés

• Ils ont été écroués à la prison centrale de Kondengui


La lutte contre le grand banditisme et la grande criminalité que mène la gendarmerie nationale continue de porter ses fruits. L'état-major de la première région de gendarmerie vient de mettre hors d'état de nuire deux redoutables agresseurs.

En effet, selon les informations parvenues à la rédaction de camerounweb.com, en date du 28 août 2022, le Service de Recherches Judiciaires et de la Lutte contre le Grand Banditisme de la Première Région de Gendarmerie a été saisi par une dame qui avait été victime d'une agression au quartier Ekounou à Yaoundé. Suivant les informations recueillies auprès de cette dame, ses agresseurs, notamment deux individus disposant d'armes blanches à bord d'une moto, avaient arraché son téléphone et son sac à main contenant une somme de 300.000 fcfa, des pièces personnelles et une carte bancaire.

L'enquête ouverte par la gendarmerie suite à cette plainte a permis de mettre la main sur l'un des auteurs présumés de ce forfait, ressortissant étranger âgé de 21ans, qui avait été reconnu par un témoin de la scène.

Son exploitation a conduit à l'interpellation, le 1er septembre 2022, de son complice camerounais âgé de 20 ans, au quartier Nkomo à Yaoundé.

Les perquisitions effectuées dans leurs domiciles respectifs ont tour à tour permis de saisir le téléphone de la victime, ainsi qu'une dizaine d'autres téléphones volés, des cartes nationales d'identité de leurs victimes, des cartes bancaires, plusieurs sacs à main volés et des armes blanches (notamment deux couteaux et une lame de rasoir).

Les suspects, tous deux repris de justice, sont passés aux aveux et ont été traduits au Tribunal de Grande Instance de Yaoundé le mardi 6 septembre 2022 où un mandat de dépôt pour la prison de Kondengui leur a été décerné. L'enquête ouverte à la Première Région de Gendarmerie en vue de l'interpellation de leurs complices se poursuit.