Actualités of Sunday, 15 June 2025
Source: www.camerounweb.com
Les établissements d'enseignement supérieur victimes de délestages prolongés
L'Université de Douala a récemment connu des coupures d'électricité prolongées, soulevant des interrogations sur la gestion des priorités énergétiques au Cameroun. Cette situation préoccupante touche directement la formation des jeunes, qui ont besoin d'un accès stable à l'électricité pour mener à bien leurs études.
"Une situation qui ne devrait pas se produire dans un pays souverain"
Invité de l'émission DASHTALK sur Dash TV, un expert en développement a exprimé son inquiétude face à cette problématique. Selon lui, il est paradoxal qu'un pays disposant de sa propre société d'électricité ne parvienne pas à garantir un approvisionnement stable aux institutions éducatives.
"On a vu une université privée d'électricité au Cameroun pendant un bon moment, notamment l'université de Douala. Alors que ce sont des lieux où les jeunes sont en train de se former, et ils ont véritablement besoin de cette énergie pour accélérer leur formation et obtenir les résultats qu'ils recherchent", a-t-il déclaré.
L'intervenant a souligné que cette situation révèle un problème plus profond dans la gestion des services publics. Il estime que les établissements d'enseignement supérieur devraient figurer parmi les priorités absolues en matière d'approvisionnement énergétique.
"Normalement, dans un pays souverain, qui a sa propre société d'électricité et qui connaît ses priorités, cela ne devrait pas se produire ainsi", a-t-il ajouté, pointant du doigt les dysfonctionnements dans la hiérarchisation des besoins énergétiques.
Pour remédier à cette situation, l'expert préconise une approche basée sur les valeurs civiques et la transparence. "Moi, je pense qu'on devrait mettre l'accent sur le patriotisme et sur la lutte contre la corruption, afin d'avoir une entreprise qui travaille réellement pour l'amélioration du niveau de vie des populations", a-t-il conclu.
Cette déclaration intervient dans un contexte où les questions énergétiques demeurent un défi majeur pour le développement du Cameroun, particulièrement dans le secteur de l'éducation qui constitue un pilier de l'avenir du pays.