Actualités of Monday, 27 October 2025
Source: www.camerounweb.com
Les lettres commencent par se faire nombreuses parce que des odeurs d'instabilité et de terreur se font ressentir. La période postélectorale pourrait être désagréable, avec la volonté d'Issa Tchiroma de défendre sa victoire supposée et celle du parti au pouvoir de continuer ce qu'il a commencé depuis 1982.
L'Association des fonctionnaires internationaux camerounais appelle la communauté internationale à intervenir pour préserver la paix sociale. Dans une note, elle fait cas de ses inquiétudes.
Considérant son expérience dans la prévention et la gestion des conflits armés post-électoraux et la prolifération des foyers de tension dans le monde, l'AFIC met en garde contre une escalade aux conséquences incalculables et appelle la communauté internationale à intervenir au Cameroun pour préserver la paix sociale et la démocratie avant que le chaos annoncé ne prenne forme.
En conséquence, l'AFIC lance un appel solennel et urgent. À l'ensemble de la communauté internationale, aux partenaires au développement du Cameroun, aux puissances démocratiques occidentales, ainsi qu'aux organisations internationales, panafricaines et régionales (Union africaine, Onu, Cemac, etc.) à faire entendre leurs voix avec force et de manière unifiée.
Cet appel vise à arrêter immédiatement la répression : que la répression barbare en cours au Cameroun, visant les opposants, activistes, et la société civile, cesse sans délai.
Garantir la démocratie et le respect du verdict des urnes : la volonté populaire, telle qu'exprimée par les électeurs, doit être respectée de manière non équivoque.
Proposer une solution de sortie de crise : forte de la grande expérience de ses membres dont plusieurs ont contribué à la résolution de conflits post-électoraux sanglants en Afrique ou en Asie, l'AFIC suggère que les résultats des élections soient soumis à la certification des organisations internationales spécialisées avant leur proclamation par le Conseil constitutionnel.