Actualités of Monday, 13 October 2025

Source: www.camerounweb.com

Coup d'État : des bruits de dernière minute circulent

Le Cameroun sur la voie du syndrome ivoirien ou gabonais, lit-on dans le journal L'Indépendant, dans sa parution n°972 du 13 octobre. Le coup d’État scientifique se profile et se peaufine, précise le média qui ne s'arrête pas là.

Le complot ourdi contre Paul Biya et son régime se veut hautement scientifique selon les services secrets occidentaux. Il se profile et se peaufine. À l’attention de ceux qui en sont les commanditaires, Le ministre de l’Administration Territoriale Paul Atanga Nji les a formellement identifiés. Il dénonce, prend l’opinion publique nationale et internationale à témoin et met en garde ceux qui croient courir cachés et que le Président Biya a désigné par le passé comme des « apprentis-sorcier tapis dans l’ombre ».

Dès qu’on parle de coup d’État, on n’y voit tout de suite l’armée et les militaires en action. Il s’agit là d’une technique révolue, obsolète, qui sème pleurs, confusion, désordre, consternation, désolation. Technique qui s’accompagne, d’un cortège de morts et d’un fleuve de sang, d’un désordre indescriptible, d’assassinats, des règlements de comptes et crimes ciblés. Le crépitement d’armes automatiques terrorise et traumatise les populations ; du fait de la brutalité avec laquelle les hommes sont tués. Les souvenirs du push du 6 avril ne sont pas loin derrière nous. À côté de cette technique d’accaparement du pouvoir, il y a ce que Saint Eloi Bidoung appelle « Coup d’État scientifique ».

« Le complot scientifique », est une construction d’intellectuels et d’intelligences, qui utilisent des moyens « scientifiques » pour aboutir à mise en déroute populaire d’un pouvoir établi et de s’accaparer du pouvoir. Quant au « complot scientifique », il s’agit d’une technique qui ratisse haut et large. Les hommes se recrutent sans effroi, tant dans le parti au pouvoir que dans l’opposition, dans la haute administration, la territoriale, l’armée, les services de renseignements, la société civile, la presse et les milieux universitaires, la diplomatie. La majorité d’acteurs clés viennent de la rue : moto taximen, vendeurs à la sauvette, vendeurs de queue de Bœuf, éleveurs, vendeurs de friperie…

L’épicentre de cette révolte populaire tant souhaitée et voulue par certains, reste le 12 octobre 2025, jour de l’élection présidentielle au Cameroun. Les batailles des chiffres et des tendances vont s’engager dès 20 heures. L’on assistera alors à une avalanche déclaration des candidats soit pour se déclarer vainqueur, soit pour reconnaitre la victoire de tel ou tel concurrent, soit une motion de soutien en faveur d’un candidat. L’objectif visé étant de créer une crise postélectorale et de rendre le Cameroun ingouvernable, d’obtenir des glissements massifs de prix des matières de première nécessité, d’exténuer le peuple pour aboutir au point d’achèvement qui sera le « chasement de Paul Biya ».

Ils ont des armes, des méthodes, des stratégies et des alliés insoupçonnés en occident et dans le parti ; ils ont aussi des moyens financiers et des positions influentes dans la République avec pour ambition ; « Biya must go ». On voit des pyromanes en tenue de sapeur pompiers, se tenant dans l’ombre, une braise allumée en main, prêt à mettre la flamme dans le pays dès 20 Heures. Prêt à crier « ô feu ! Le pays brûle ».

Ces « apprentis sorciers » comptent sur les brasiers suivants : moto-taximen, dont l’activité est devenue à très haut risque et sous le contrôle de jeunes ressortissants du Grand Nord, âgés entre 16 ans et 25 ans, très athlétiques, rompus à la bagarre de rue à mains nue ou armées, consommant de drogues dures », marqués au sceau de l’impatience de voir la bagarre amicale commencer. « Si on y associe les vendeurs de friperie, de chèvres de queue de bœuf toujours originaires du nord, on peut déduire que la masse critique est atteinte pour embraser le Cameroun ».

Allez donc savoir pourquoi. On espère cette fois qu’il ne s’agira pas d’un feu de paille pour que le régime de Paul Biya parte en fumée. Un lobby ethno-tribal, en mal de feu, croit souvent allumer les foyers par une pénurie imaginaire de gaz domestique. Ils comptent sur le branlebas dans les foyers, susceptibles selon eux d’allumer les Camerounais ; les propulsant dans la rue non pas pour chercher du gaz, mais pour les envoyer à la chambre de gaz du régime de Paul Biya.

Des sources concordantes rencontrées à la périphérie de ces milieux du chaos politique, le 12 d’octobre, 2025 et les mois de novembre et décembre, s’annoncent très animés. Les réseaux adeptes du terrorisme économique planifieraient de pousser le Cameroun dans une faillite financière, des troubles dans la trésorerie publique, le non-paiement des salaires, de la dette intérieure, la perturbation des mouvements bancaires ; et bien d’autres inconforts dans la vie de la nation, qui se trouverait ainsi non en situation de récession, mais de marasme économique, qui plongerait le pays dans la banqueroute. Ainsi le Cameroun se trouvera à la merci d’une révolution de la rue, tant souhaitée. Du « glissement au chasement » il n’y aura qu’un pas à franchir.

Les contingents et escadron de la mort. L’épicentre de cette aventure ambiguë et de tout ce cocktail explosif se situerait au mois décembre pendant la coupe d’Afrique des Nation Prévue au Maroc pour détourner l’attention de la communauté internationale ? Hasard de calendrier, agenda caché ? Issa Tchiroma aura-t-il le courage nécessaire pour affronter le régime Biya ? Wait and see, Et ça, ça va se savoir.