Coup d'Etat : le contenu d'une lettre camerounaise envoyée au Gabon fait du bruit

L’activiste Jorel Jacques Zang est furieux de constater l’acharnement des Camerounais vis-à-vis des Gabonais et inversement. Il trouve que beaucoup de choses lient ces deux (02) pays et ils ne devraient pas chercher à tirer le drap chacun de son côté.

À "certain(es)" frères et sœurs du Gabon. Oui je vous appelle ainsi car qu'on le veuille ou non nous sommes un même et seul peuple. Un peuple identique qui partage beaucoup de similitudes notamment culturelles/culinaires/traditionnelles et j'en passe…

On est d'autant plus "les mêmes" qu'on retrouve même des grands peuples éthiques comme les Fangs autant au Cameroun qu'au Gabon mais également en Guinée Équatoriale et au Congo Brazzaville. C'est d'ailleurs ces nombreuses similitudes qui font en sorte que certains de nos chefs d'État en privé communiquent dans la même langue car ce sont les mêmes racines. C'est juste le Blanc qui est venu avec ses histoires de "pays et frontières".

Pour dire que ce qu'on voit depuis des semaines sur les réseaux sociaux et sur le terrain entre certains Gabonais et certains Camerounais doit cesser car moi en tant que votre frère, ça me dérange. Je dis bien "certains" car je me refuse de généraliser deux nations dans la folie de certains écervelés du Gabon d'autant plus que j'ai le plaisir de côtoyer d'excellentes et fabuleuses personnes gabonaises avec qui je n'ai que de très bons relations et qui ne se reconnaissent pas du tout dans cette xénophobie.

C'est pour dire que les Gabonais ne sont pas xénophobes mais c'est une minorité qui fait tout pour généraliser négativement tout un peuple. C'est donc à cette minorité que ce post s'adresse : loin du bruit de Facebook que vous faites là, vous savez très bien qu'un rapport de force avec les Camerounais ne pourra que vous être défavorable et sur plusieurs points.

Donc calmez-vous doucement car les Camerounais ne sont pas vos ennemis et ne le seront jamais, mais vos grands frères et en tant que grands frères, ce qui vous arrive est notre problème. Ça veut dire que vos malheurs sont les nôtres et vos bonheurs sont les nôtres également…

Quand le Gabon est touché c'est le Cameroun qui se sent concerné tout naturellement car le sang appel le sang vu qu'un frère ne saurait être insensible à la vie de son frère. C'est en ce sens qu'en dehors de quelques perdus du Cameroun qui aiment jouer les "sabitous" dans les affaires internes des autres, le peuple camerounais dans sa majorité a salué le changement au sommet de l'État du Gabon étant donné que votre bonheur est non seulement un espoir pour nous car le petit frère donne de l'espoir au grand frère.

Alors cessons les querelles inutiles car on a notre sous-région à construire. L'Afrique centrale est la "dernière" des sous-régions africaines en tout donc nous avons mieux à faire que de faire des querelles inutiles et intestines qui ne nous apportent aucune valeur ajoutée. C'est la même famille donc c'est quoi ce bruit ?