Depuis le Nigeria, où il s’est réfugié après l’élection présidentielle controversée d’octobre 2025, Issa Tchiroma Bakary continue de lancer des menaces enflammées contre le régime de Paul Biya. Pourtant, pour Saint-Eloi Bidoung, analyste politique, l’ancien ministre de la Communication et autoproclamé leader de l’opposition n’est qu’un « couard » et un « fuyard », incapable d’affronter les conséquences de ses actes. « Il fait le méchant depuis le Nigeria, menaçant de mettre le Cameroun à feu et à sang, mais il n’a pas eu le courage de rester pour affronter le combat », écrit Bidoung dans une tribune cinglante.
Coup d’Etat
Par Saint-Eloi Bidoung
Issa Tchiroma Bakary : Leader de l’opposition la plus bête d’Afrique
Il fait le méchant à partir du Nigeria, menaçant de mettre le Cameroun à feu et à sang. C’est pourtant lui qui m’avait mis dans la liste des « Ennemis de la République ».
Issa Tchiroma Bakary, ancien défenseur central de l’équipe de Paul Biya, est pour le moment dans un trou en République Fédérale du Nigeria. Il a failli aux devoirs d’un guerrier, parce qu’un guerrier ne fuit pas le combat et ses adversaires. Il sera un couard lâche et menteur, s’il n’a pas eu (pour le moment) le courage d’être un héros ou un martyr. Un héros comme tant d’autres dans l’histoire de l’humanité, qui ont donné plus que leurs vies ou leurs libertés pour défendre des causes ou des « camerounais sont morts. Il ne sera donc qu’un zéro qui a bluffé des millions de camerounais qui avaient porté leurs espoirs sur lui ; ce sera un fuyard qui s’encombrera de tous les mots et maux dans les marécages aux abords du Cameroun.
Le plus honteux pour lui est de se donner le masque d’un « opposant dangereux », qui lance des ultimatums et des menaces à une République féroce par ses services de renseignements et son dispositif militaire. Seules les excellentes relations bilatérales entre le Cameroun et le Nigeria lui permettent de continuer cette agitation de mauvais joueur. Les services d’intelligence du Cameroun, connaissent la couleur de ses draps de ce soir.
Qu’il ait au moins le courage de venir avouer qu’il a spolié le trésor public de plusieurs centaines de millions de FCFA, au cours des années de ses spectacles de comédies ubuesques présentés sous le titre de « Point de presse du Ministre de la Communication ». Une forme de détournement de fonds publics très sophistiquée qu’il devra forcément expliquer aux enquêteurs (en français facile) du Tribunal Criminel Spécial.
Les magistrats de cette institution judiciaire n’ont plus la pudeur de jadis d’avoir à convoquer le « Porte-parole du Gouvernement ». Voilà l’une des raisons prédominantes de sa retraite au Nigeria. Il avait déjà la police aux fesses avant même de se porter candidat à la présidentielle d’octobre 2025. Pour d’autres motifs dont certains (aussi effroyable) remontent aux années où il conduisait le train du Ministère des Transports. Ayant rasé sa légendaire barbichette, la seule protection qui lui restait était le statut de « candidat persécuté » après une « élection volée ». Dans le registre du roman d’un illustre aîné qui a eu pour titre « Mandat d’arrêt pour cause d’élection ». Avouez que cela fait plus sérieux.
Issa Tchiroma Bakary : L’impossible courage
Mes archives d’ouvrages politiques étant éparpillées depuis quelques années, je retrouve plus le nom de cet illustre érudit homme politique qui enseignait que la politique est un combat qui ne se termine que lorsque tous les adversaires seront vaincus une fois, avant d’être vainqueurs une autre fois. On ne fuit pas tant que l’on n’aura pas gagné et cela peut prendre du temps. Ce qui impose de la patience, du tact, le renouvellement et l’adaptation des propositions et de la franchise devant tout ou partie du peuple. Ce peuple toujours attentif aux sons de cloches nouveaux.
Cela veut dire que l’ancien ministre de Paul Biya, ancien Porte-parole du Gouvernement, n’a pas la capacité d’affronter ; Il n’a pas la capacité de patienter. Il n’a pas la force d’affronter ceux qui avaient cru en lui. Ces millions de jeunes qui ont composé des hymnes à son honneur pendant la campagne électorale, avant de sortir semer la panique et la psychose, pour certains, et des dégradations contre des édifices publics de la République pour manifester leur mécontentement après la « victoire volée » du « Champion » d’un parti fort de ses moyens et de ses stratégies.
Si l’ancien ministre de la Communication sera exempté des faits frauduleux antérieurs et même anciens, qu’il ait le courage de venir au Cameroun (ce qui est trop difficile en ce moment, avouons-le) ou de se prononcer, à travers les moyens de communication dans lesquelles il menace personnes et biens du Cameroun. Qu’il assume sa responsabilité intellectuelle (et même criminelle) dans les exactions commises par des bandes qui s’identifiaient comme étant ses « partisans » après la proclamation des résultats de la présidentielle du 12 octobre 2025. Qu’il avoue être le gourou de cette horde d’illuminés qui ont installé la psychose dans les marchés et à l’intérieur des quartiers (violence à Yaoundé, la capitale). Ces loubards lui seront reconnaissants et s’apparenteront plus solidement à lui.
La sagesse politique voudra alors qu’il donne toutes les facilités requises pour que ces derniers s’inscrivent sur les listes électorales en vue des législatives et des municipales. Ils partageront alors les espoirs de millions de citoyens de tous les âges. Rien ne nous viendra à partir du Nigeria. C’est un échec programmé et inéluctable pour celui qui m’avait mis dans la liste des « ennemis de la République ». Nous étions, dans cette épithète, un certain nombre. Nous étions alors une brigade (il avait encore sa barbichette) composé de citoyens de divers activités de la société disait-on civile et rien ne nous était facile, parce que Tchiroma jamais loin. Nous voici au pays. Nous voici « Ennemis de la République », en plein cœur de la République du Cameroun, dans la réflexion, la proposition, et l’action. Ceci malgré les bidasses qui nous arnaquent tous les soirs et les agents d’ « ENEO » continuent de nous harceler avec fausses factures, surfacturations, factures fictives, suspensions abusives d’énergie, rackets et autres formes d’arnaques.
Issa Tchiroma Bakary, lui, est maintenant caché dans un « lieu sûr » au Nigeria ne se posant même pas la question de savoir à qui on adresse la facture des casses, incendies, vol, viols, morts, blessés et autres dégâts collatéraux causés par ses partisans( Babana et talibans) ? C’est ce qu’on appelle ; le « sauve qui peut »./.









