Actualités of Wednesday, 26 November 2025
Source: www.camerounweb.com
Ce n'est pas une rumeur, le chef d'Etat de la Guinée Bissau vient d'être renversé par une branche de son armée après une élection contestée par son principal opposant. Pendant ce temps au Cameroun, Biya après avoir perdu l'élection du 12 octobre est protégé par une armée aux ordres.
Umaro Sissoco Embaló lui-même l’a annoncé à nos confrères de Jeune Afrique. Il a été arrêté ce mercredi 26 novembre vers 12 heures, alors qu’il se trouvait dans son bureau, au palais présidentiel.
Dimanche dernier a eu lieu l’élection présidentielle, et le président sortant disait l’avoir emportée avec 65 % des suffrages, selon son propre décompte des voix. En même temps, son principal opposant s'est aussi autoproclamé vainqueur.
Le chef d’état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, le vice-chef d’état-major, le général Mamadou Touré, et le ministre de l’Intérieur, Botché Candé, ont tous été arrêtés en même temps que lui.
Toutefois, ce coup d'Etat n'est-il pas un arrangement de palais? Comment comprendre qu'un chef d'Etat en arrestation ait son téléphone pour répondre aux questions du rédacteur en chef de Jeune Afrique ?
N'est-ce pas un complot bien ourdi pour essayer d'annuler les résultats des élections présidentielles conscient qu'il a été largement battu par l'opposant Fernando Dias da Costa?
Se demande Remy Ngono.