Actualités of Friday, 19 September 2025

Source: www.camerounweb.com

Coup d'Etat : C'est très sérieux, les services de renseignement livrent les auteurs à Paul Biya, des arrestations annoncées

Cameroun : les élites corrompues derrière le "coup d'État" interne contre Paul Biya

Un complot au sommet de l'État camerounais. Jeune Afrique révèle comment des dignitaires menacés par la justice ont tenté de faire échouer la candidature de Paul Biya pour échapper aux poursuites.


Révélation explosive de Jeune Afrique : selon les services de renseignement, "des camarades susceptibles d'être interpellés par le Tribunal criminel spécial (TCS) et emprisonnés pour détournement de fonds" auraient orchestré une manipulation interne au RDPC. Ces élites corrompues, "associées à une certaine opposition", ont "mis tout en œuvre, à travers le camarade Léon Theiller Onana, pour empêcher la candidature" du président sortant.


Cette trahison interne, révélée par les documents exclusifs obtenus par Jeune Afrique, illustre les tensions au sein même du régime entre ceux qui craignent la justice et ceux qui restent fidèles au chef de l'État.


Les rapports secrets auxquels Jeune Afrique a eu accès dévoilent le rôle de Léon Theiller Onana dans cette manœuvre. Sa candidature dissidente au sein du RDPC visait à "créer une dualité au sein du parti et d'espérer un rejet de toutes les candidatures du RDPC par le Conseil constitutionnel", révèlent les services de renseignement dans les documents exclusifs de Jeune Afrique.


Cette stratégie de déstabilisation interne témoigne de la fracture profonde au sein de l'élite dirigeante camerounaise, divisée entre loyalistes et corrompus cherchant à échapper aux poursuites judiciaires, comme le révèle Jeune Afrique.

Au-delà du cas Onana, les révélations de Jeune Afrique mettent au jour la fragilité du système. Les services de renseignement évoquent des "mécontentements internes" qui coûteraient 225 000 voix au RDPC, témoignant d'une érosion de la base militante.


Cette hémorragie interne s'explique par le constat que "les populations souffrent beaucoup et sont très mécontentes de certaines élites", notent les rapports confidentiels révélés par Jeune Afrique. Un aveu d'échec de la gouvernance qui pousse certains dignitaires à retourner leur veste.

Les documents exclusifs de Jeune Afrique révèlent une réalité glaçante : la politique camerounaise est désormais dictée par la peur des poursuites judiciaires. Les élites corrompues sont prêtes à saborder leur propre camp pour éviter la prison, transformant les institutions en champ de bataille entre factions rivales.

Cette instrumentalisation de la justice à des fins politiques, révélée par les rapports secrets obtenus par Jeune Afrique, illustre la décomposition progressive d'un régime rongé par la corruption et les règlements de comptes internes.