Actualités of Thursday, 10 July 2025

Source: www.camerounweb.com

Corruption, Cyberattaques... Issa Tchiroma accuse le gouvernement de vouloir déstabiliser son parti politique

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Dans une déclaration, l'ancien ministre Issa Tchiroma Bakary a accusé le gouvernement camerounais de tenter de déstabiliser son parti politique, le Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC). Selon M. Tchiroma, des cadres influents du parti auraient reçu des offres alléchantes visant à semer la division au sein du FSNC.

Dans un communiqué publié ce jour, M. Tchiroma a dénoncé ces manœuvres, les qualifiant de tentatives flagrantes de fragiliser et de neutraliser le FSNC. Il a affirmé que ces actions étaient orchestrées par des cercles proches du pouvoir en place, dans le but de saper la dynamique ascendante et la mobilisation du parti en prévision des prochaines échéances électorales.

L'ancien ministre a également révélé que le site officiel de collecte de dons pour la campagne électorale du FSNC, accessible à l'adresse https://www.fsnccm.org/faire-un-don, a été piraté. Cette cyberattaque a paralysé un pan essentiel de la stratégie numérique et de mobilisation citoyenne du parti. En outre, la page Facebook officielle du FSNC aurait été bloquée, privant ainsi le parti de sa principale plateforme d'expression en ligne et de communication avec sa base et le grand public.

Issa Tchiroma a fermement condamné ces actes, les qualifiant de sabotage cybercriminalel et d'atteinte à la démocratie. Il a appelé tous les acteurs politiques à œuvrer dans le respect mutuel et l'intérêt supérieur du peuple camerounais.

Le FSNC, fidèle à sa ligne républicaine et constructive, a exhorté les militants et sympathisants à rester unis et engagés dans la défense de leurs idéaux. Le parti a également annoncé des mesures internes pour relancer la collecte de fonds par des moyens alternatifs et poursuivre sa mission de sensibilisation et de mobilisation à travers le territoire national.

À ce jour, aucune réponse officielle n'a été apportée par les autorités gouvernementales aux accusations portées par M. Tchiroma et le FSNC.