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Actualités of Monday, 3 July 2017

Source: cameroon-info.net

Confidentiel: qui sont les 11 nouveaux généraux de Paul Biya ?

11 nouveaux généraux ont été nommés par Paul Biya 11 nouveaux généraux ont été nommés par Paul Biya

Le Président de la République a promu onze officiers supérieurs dans les corps de la gendarmerie nationale, de l’armée de terre et de l’armée de l’air.
Ci-dessous les visages et le parcours des nouveaux officiers, compilé par Cameroon Tribune.

Jules-César Essoh: un homme de terrain

Promu général de brigade jeudi dernier, il prend en outre les rênes de l’Ecole internationale des forces de sécurité (EIFORCES)
Double promotion jeudi dernier pour celui qui était encore colonel au sein de la gendarmerie nationale et occupait par ailleurs les fonctions de commandant de la région de gendarmerie N°3 (Com RG3) dont le poste de commandement se trouve à Garoua. Par un premier décret du président de la République, Jules-César Essoh a été fait général de brigade comme cinq de ses collègues de la gendarmerie nationale.

Un second décret du chef de l’Etat l’a porté aux hautes fonctions de directeur général de l’Ecole internationale des forces de sécurité (EIFORCES) basée à Awaé dans le département de la Mefou-et-Afamba, région du Centre. Cet homme qui a vu le jour le 21 mars 1961 à Ndoungue, arrondissement de Nlonako dans le département du Moungo, est un gendarme qui a fait ses classes sur le terrain.

Engagé spécial le 27 septembre 1983, il est affecté comme instructeur au Commandement des écoles et centres d’instruction de la gendarmerie nationale (CECIG). Son expérience de terrain le conduira tour à tour à Bafoussam, Bafang, Tcholliré, Foumban, Bamenda, Bafoussam. Il devient ensuite directeur de l’Emploi et des structures dans les services centraux du secrétariat d’Etat à la Défense, commandant de légion dans le Nord-Ouest puis dans le Littoral. De là il devient commandant de la Région de gendarmerie N°3. Promu général de brigade le 29 juin dernier, il devra en outre assurer désormais la fonction de directeur général de l’EIFORCES, où il remplace le général de brigade Mohamadou Hamadiko, décédé.

Housseini Djibo: engagé pour plus de fidélité

Promu général de brigade, il retrouve également le terrain à la tête de la première région de gendarmerie.

«Avant toute chose, je voudrais rendre grâce à Dieu Tout Puissant, car c’est par lui que tout arrive. Je remercie ensuite le chef de l’Etat qui a porté son choix sur ma modeste personne, parmi tant d’autres au sein de l’armée. Ma reconnaissance va également à ma hiérarchie, notamment le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, et le secrétaire d’Etat à la Défense chargé des anciens combattants et victimes de guerre (SED/CACVG) sous qui je servais directement jusqu’à ma désignation ». Ce sont là les premiers mots du désormais général de brigade Housseini Djibo, joint au téléphone par CT.

Celui qui, jusqu’au 29 juin dernier était le chef de la division régionale du SED/CACVG pour l’Extrême-Nord dit qu’en tant que soldat, il est prêt à accomplir toute mission qui lui est confiée. Mais très croyant, il compte sur l’aide et la protection divines pour bien accomplir ses missions et « être encore plus fidèle aux instructions».

Avec un brin d’humour, le général de brigade dit connaître assez bien la maison des généraux, puisque c’est auprès d’un général que le tout nouveau commandant de la première région de gendarmerie débute sa carrière en 1987. Il a été porte fanion du général Oumarou Djam Yaya pendant trois ans. Après, ce natif de Banyo dans l’Adamoua, âgé de 56 ans, a roulé sa bosse au ministère de la Défense et à la présidence de la République, notamment pour la mise en place du Bataillon d’intervention rapide (BIR), aux côtés du feu colonel israélien Sirvan Avi.

Ekongwese Divine Nnoko: Compétent expérimenté et polyvalent

Avec plus de trois décennies de carrière professionnelle riche associée à la formation nationale et internationale, le brigadier général est un joyau arrière dans la corpulence nationale de la gendarmerie

L'Ekongwese Divin Nnoko, âgé de 59 ans, est diplômé de l'Académie des services militaires combinés de Yaoundé (EMIA). Née à Nyan, division Kupe Muanenguba du Sud-Ouest, le 26 juin 1958, le Brigadier Général récemment promu compte plus de 30 ans d'expérience épicée avec des formations à la maison et à l'étranger. Le titulaire d'un baccalauréat en droit de l'Université de Yaoundé en 1984 a également entrepris des études militaires en Italie, l'Académie royale de gendarmerie au Maroc et le FBI Roswell New Mexico aux États-Unis d'Amérique.

Le général de brigade Ekongwese Divine a été commandant de nombreuses unités territoriales de la Gendarmerie, y compris le commandant de la Légion pour les régions du Nord, d'Adamawa et de l'Est, de 2009 à 2014. Avant sa nomination en tant que commandant de la 3ème région de la Gendarmerie le 29 juin 2017, Ekongwese servait de National Inspecteur n ° 1 à l'Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale. Tout en donnant la gloire à Dieu, le général de brigade Ekongwese exprime sa gratitude au chef d'État, au commandant en chef des forces armées, au président Paul Biya et à toute la hiérarchie militaire pour la reconnaissance.

"Avec la confiance que le chef de l'Etat a manifestée chez ma personne, l'engagement sera renforcé", a déclaré le Brigadier général Ekongwese au Cameroun Tribune.

Donatien Melingui Nouma: le couronnement d’une carrière

Le spécialiste des questions de terrorisme et de lutte contre le grand banditisme prendra en outre le commandement de la 21e Brigade d’infanterie motorisée.

Une prière pour rendre grâce au Très Haut. Une pensée pour ses parents défunts. Une reconnaissance infinie à un homme, le président de la République, chef des armées, dont il dit avoir tant reçu depuis le début de sa carrière militaire en 1989. Ainsi aura réagi le général de brigade Donatien Melingui Nouma au soir du 29 juin dernier lorsqu’au terme de deux décrets du chef de l’Etat, il est d’abord promu au grade de général de brigade, puis nommé commandant de la 21e Brigade d’infanterie motorisée (21e BRIM). Diplômé de l’Ecole militaire interarmées (EMIA) depuis 1989, il est né le 14 décembre 1957.

Avant d’embrasser la carrière des armées, on l’aura retrouvé comme ingénieur d’études à la Cameroon Television (CTV), ancêtre de la CRTV qu’il quitte en 1987 pour l’EMIA. Titulaire en outre d’un Brevet de l’enseignement militaire supérieur du second degré obtenu au Collège interarmées de défense (CID) de Paris, il est par ailleurs nanti d’un master en histoire militaire de l’Ecole pratique des hautes études de Paris.

Son parcours professionnel indique de nombreux postes de responsabilité. Sur le plan opérationnel, il a été commandant d’un groupement au cours de l’opération « Scorpion » lancée contre les coupeurs de route dans le Mayo-Sava et le Mayo-Tsanaga, avant d’intégrer la Direction de la sécurité présidentielle (DSP) en 1995. Il y reste jusqu’en janvier 2013, occupant au passage le poste de chef de groupement de protection. De 2013 à 2016, il est commandant de la Brigade du quartier général.