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Actualités of Thursday, 20 April 2023

Source: www.camerounweb.com

Condamné et sans fortune, Atangana Kouna indésirable au RDPC

L’isolement d’Atangana Kouna n’est pas que politique. L’isolement d’Atangana Kouna n’est pas que politique.

Quelques jours après sa libération, Basile Atangana Kouna avait créé la polémique en se rendant à la présidence de la République. Les photos de l'ancien ministre de l'eau et de l'énergie condamné pour détournement de deniers publics aux côtés du directeur du cabinet civil de la présidence de la République avaient choqué plus d'un. Ce déplacement atypique selon certaines sources marquait la volonté d'Atangana Kouna de retourner aux affaires. Jeune Afrique vient de confirmer l'information.

L'ancien ministre de Biya aurait désespérément tenté de prendre la tête de la délégation permanente du comité central du RDPC dans le département de la Mefou-et-Akono. Les cadre du parti présidentiel n’aurait pas validé le projet.
« Baron politique et cadre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), l’ancien ministre n’a non plus retrouvé ses fonctions au sein du parti de Paul Biya. Alors qu’il souhaitait reprendre du service à la tête de la délégation permanente du comité central du parti dans le département de la Mefou-et-Akono, ses camarades ont fait obstruction, arguant qu’il restait frappé de déchéance par la justice. », fait savoir Jeune Afrique.

L’isolement d’Atangana Kouna n’est pas que politique. Il a également sa fortune scellée par la justice. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il a saisit le tribunal criminel spécial afin que lumière soit faite sur son statut et celui de ses biens.

« Une situation qu’a d’ailleurs dénoncée Me Luc Sack, l’un des avocats d’Atangana Kouna, lors de l’audience qui s’est tenue le 2 mars dernier. « Nous souhaitions que la cour apporte des clarifications sur l’interprétation à donner à cette décision [la relaxe], explique-t-il à Jeune Afrique. Cela aurait normalement dû annuler toutes les décisions antérieures prises contre l’accusé. », rapporte Jeune Afrique.