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Actualités of Sunday, 9 September 2018

Source: camer.be

Concours de police: une opportunité pour les chômeurs en quête d’emploi

Pour certains, l’admission à ces concours est une opportunité d’emploi malgré les places limitées Pour certains, l’admission à ces concours est une opportunité d’emploi malgré les places limitées

Au concours de la police session 2018-2019, ils étaient plus de 150.000 jeunes âgés de 30 ans au plus. Tous sur la ligne de départ pour décrocher le précieux sésame. Par exemple, pour le concours des élèves gardiens de la paix, ils étaient 70.000 candidats ; 64.000 pour celui d’inspecteurs ; 17.000 postulants pour le concours d’officiers et 5000 pour les places de commissaires. Pourtant, la liste définitive du 31 août 2018 n’affiche que 5740 candidats admis.

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Malgré les places limitées, si le concours de la police fait autant courir, c’est parce pour la plupart sont des chômeurs en quête d’emploi. Pour Odette, une commerçante, les gens y accourent parce qu’il n’y a pas de travail, on n’y va pas forcément parce qu’on aime ce corps de métier. Peu aime encore ce métier. Ainsi, le chômage est l’un des facteurs de cet engouement. Pour d’autres comme Romuald, c’est aussi parce que ces concours ne demandent pas un niveau d’études élevé.

Le nombre de places est plus large que dans d’autres concours. Ce qui peut expliquer que de nombreuses personnes peuvent concourir. Ayant un brevet en électricité, Mbassi fait partie de ces postulants qui espéraient le précieux concours. « L’emploi se fait rare. J’ai fait ce concours dans l’espoir de pouvoir enfin travailler. Je vois en ce concours, une sorte de tunnel pour mieux vivre. Malgré ma formation en électricité, c’est une opportunité pour moi vu qu’on peut le faire même avec le B.E.P.C », confie Mbassi.

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Cependant, en prenant en compte le contexte sécuritaire actuel, Cédric pense que ceux qui concourent encore à ces examens, c’est parce que les gens y vont avec de l’assurance qu’ils n’iront pas au front à travers des réseaux. À la recherche du matricule et d’une situation stable, d’autres comme Batrin pense que certains Camerounais y vont par curiosité ou simplement pour porter la tenue et bénéficier de ses « avantages ».