Actualités of Tuesday, 14 October 2025

Source: www.camerounweb.com

Clément Atangana: l'homme qui veut voler la victoire de Tchiroma gravement atteint

Sans quelques jours, le président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana est très malade. Il est normalement off et presque incapable de tenir au même endroit pendant même une heure.

D'après nos informations Clément Atangana souffre de diabète, d’hypertension et d'insuffisance rénale chronique.

C’est à l'hôpital général de Yaoundé les lundi, mercredi et vendredi à minuit sous forte escorte de gendarmes qu’il tient ses séances de dialyse dans une salle vitrée, climatisé aménagée exceptionnellement pour lui.

Clément Atangana, né le 20 septembre 1941 à Ekoumeyeck dans la Région du Centre, est un magistrat camerounais. Il est surtout connu comme le premier président du Conseil constitutionnel du Cameroun.

Formation et débuts

Formation : Il est diplômé de l'École nationale d'administration et de magistrature (ENAM), dont il sort en 1969.

Début de carrière : Il entame sa carrière juridique au sein de l'appareil judiciaire camerounais, où il occupe divers postes, notamment celui de chef de juridiction, de chef de cour d'appel, puis de président de la chambre administrative de la Cour suprême.

Carrière et nomination au Conseil constitutionnel

Parcours: Clément Atangana a une longue carrière juridique au Cameroun. Il était à la retraite depuis quelques années lorsqu'il a été rappelé par décret présidentiel.

Nomination: Par un décret du président Paul Biya, signé le 7 février 2018, il est nommé président du Conseil constitutionnel du Cameroun.
Mandat : Son mandat est de six ans et est renouvelable.

Rôle et réputation

Fonction : En tant que président du Conseil constitutionnel, il est chargé de veiller à la régularité des consultations électorales (législatives, présidentielles, référendaires) et d'en proclamer les résultats. Il est parfois surnommé "le maître du dernier mot".

Style : Il est réputé pour présider les audiences avec calme et détachement.
Critiques : Son impartialité a été parfois remise en cause en raison de son ancienne appartenance au parti au pouvoir, le RDPC.

Contentieux électoraux

Présidentielle de 2018 : Sa gestion du contentieux post-électoral de l'élection présidentielle de 2018 a été particulièrement remarquée.
Événements récents : Des commentateurs ont noté son implication dans le contentieux préélectoral en 2025.