La bataille pour la présidentielle d’octobre se poursuit, avec des visages bien connus dans la sphère sociopolitique du pays qui jouent un rôle quelconque. Le blogueur Peupah Zouzoua, lui, roulerait pour le parti au pouvoir, plus précisément pour la famille du directeur adjoint du cabinet civil de la présidence de la République, le célèbre et puissant Oswald Baboke, père d’Indira Baboke.

Le lanceur d’alerte N’zui Manto, connu pour ses exclusivités, a adressé une publication au blogueur susmentionné qui traite souvent des actualités liées aux stars, aux influenceuses et à des acteurs culturels divers. C’est même une sorte d’avertissement qui est lancé à Zouzoua en ces termes.

Petit, j’ai eu l’occasion plusieurs fois de te rentrer dedans, mais je me suis souvenu que nous n’avions rien en commun. Tu excelles dans l’industrie de la bouffonnerie et moi dans un domaine bien différent.

Voici quelques business appartenant à la famille Baboke dont tu es l’égérie dans les réseaux sociaux : le parcours pour Squads M’agnes situé à Mvog Enyengue à Yaoundé ; Indira Coiffure, salon de coiffure de sa fille ; le complexe scolaire bilingue international Espérance.

Tes employeurs qui s’enrichissent avec l’argent des impôts des Camerounais t’ont confié la mission de les apeurer par une campagne de dissuasion les mettant en garde contre une mise à mort si jamais ils disent stop à 43 ans de destruction.

Petit, un conseil : concentre-toi à relayer les histoires de string et de bas-ventre. Tu as tout à fait le droit de supporter Biya et Cie, mais si jamais tu te constitues en un obstacle à notre avenir et celui de nos enfants, je prierais pour que le soir du 12 octobre, Oswald Baboke accepte de te prendre dans son avion.

La fin des propos de N’zui Manto laisse entrevoir une éventuelle fuite d’Oswald Baboke si, à la fin de l’élection présidentielle, le candidat du RDPC ne gagnait pas plus de voix. Ce serait alors une chasse aux sorcières lancée par ceux et celles qui s’estiment lésés pendant toutes ces années de Paul Biya au pouvoir.

Dans ce cas, Peupah Zouzoua aurait-il quelque chose à craindre ? L’affirmatif se prête le plus au jeu, selon N’zui Manto, sinon il ne lui conseillerait pas de monter dans le même avion que prendrait le cas échéant le fuyard Oswald Baboke qui aurait déjà tout prévu.