Actualités of Saturday, 7 June 2025

Source: www.camerounweb.com

Chantage politique: Issa Tchiroma s'est-il vraiment fâché avec Paul Biya?

Le 19 juin 2022, Issa Tchiroma Bakary, président du Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC), a participé à l’émission Actualité Hebdo diffusée sur la CRTV. Lors de cette intervention, il a normalement réaffirmé son soutien à Paul Biya, déclarant qu’en cas de candidature de ce dernier en 2025, il maintiendrait son engagement.

Interrogé sur sa position si Paul Biya ne se présentait pas, il a répondu de manière concise que cela relevait de ses discussions internes avec ses militants.
Le débat sur le positionnement politique s’intensifie, avec deux tendances : ceux qui prônent un renouvellement générationnel et ceux qui aspirent à prendre le relais. Issa Tchiroma, qui revendique une longue expérience en politique depuis son adolescence, insiste sur le fait qu’il prendra une décision avec ses partisans au moment opportun.

Toutefois, un mois après cette déclaration, il semble changer de position en affirmant qu’il n’imposera aucun choix à ses militants pour l’élection présidentielle d’octobre 2025. Cette nouvelle posture interroge certains analystes, qui y voient une stratégie face aux dynamiques politiques en cours, notamment dans le nord du pays.

Reformulation avec des expressions alternatives :
En juin 2022, Issa Tchiroma Bakary, leader du FSNC, fait son retour médiatique en prenant part à une émission sur la CRTV. Il y exprime sans détour son attachement à Paul Biya, affirmant que son soutien restera inchangé si celui-ci décide de briguer un nouveau mandat en 2025. À une question sur son éventuelle position si Biya ne se présente pas, il esquive en précisant que cela relève des discussions internes avec ses partisans.

Dans le paysage politique actuel, des stratégies de positionnement émergent : certains prônent une transition générationnelle, tandis que d’autres revendiquent le droit de succéder à l’actuel chef de l’État. Tchiroma, fort de son expérience politique acquise dès son adolescence, insiste sur la nécessité d’une réflexion collective avant de trancher sur son avenir politique.

Cependant, à peine un mois plus tard, il surprend par un changement de ton, déclarant qu’il ne dictera aucun choix à ses militants pour la présidentielle de 2025. Cette nouvelle orientation suscite des interrogations parmi les analystes, qui y perçoivent un repositionnement stratégique, notamment dans le contexte de l’évolution politique dans le nord du pays.