À chaque époque de notre histoire, ceux qui ont osé rêver d’un Cameroun libre, juste et digne ont été combattus par le régime en place. Ils ont pendu Douala Manga Bell, parce qu’il s’opposait à la domination allemande.

Ils ont traqué Um Nyobé dans les forêts, parce qu’il portait la voix d’un peuple debout. Ils ont exécuté Ernest Ouandié parce qu’il combattait le régime néocolonialiste, croyant faire taire un combat.

Ils ont diabolisé Ruben Um Nyobé, pensant effacer ses idées. Mais à chaque fois, le rêve a survécu. Plus fort. Plus vaste. Plus vivant.

Aujourd’hui encore, Maurice Kamto est combattu. Pourquoi ? Parce qu’il ose. Il ose dire non à l’injustice. Il ose parler là où d’autres se taisent. Il ose croire que le peuple a le dernier mot.

Et comme ses prédécesseurs, il ne plie pas. 2025 n’est pas une simple élection. C’est une bataille entre la peur et le courage, entre la résignation et l’espoir, entre le mensonge et la vérité.

Le peuple camerounais a trop souffert. Trop attendu. Trop reculé. Il est temps d’écrire une nouvelle page. Kamto n’est pas seul. Il est le prolongement d’un combat ancien. Et cette fois, nous irons jusqu’au bout.