Actualités of Wednesday, 13 August 2025
Source: www.camerounweb.com
Beaucoup de Camerounais qui rêvent de l'alternance de toutes leurs forces vont être déçus de ce qui va arriver, même si Kamto, Bello Bouba et Issa Tchiroma s'allient pour battre campagne dans l'espoir de battre campagne dans les urnes.
Les Camerounais attendent une décision de Maurice Kamto qui semble être l'opposant le plus populaire du pays. Ils attendent qu'il donne des consignes de vote en faveur de Tchiroma ou de Bello Bouba.
Mais la vérité est que cela ne changera pas grand chose. Selon le conseiller de Maurice Kamto, l'analyste politique Wilfried Ekanga, Paul Biya ne pourra pas être vaincu dans les urnes. Il faudrait autre chose pour faire dégager le régime.
Lisons M. Ekanga:
"Ne perdez pas votre temps ; Paul Biya - ou plutôt son cadavre - ne quittera pas le pouvoir par les urnes. Du moins, pas dans cette configuration. Ça n'arrivera jamais. Je répète : JAMAIS !!!
Même moi j'y croyais encore un tout petit peu ; je leur laissais encore un soupçon de semblant de bénéfice du doute, jusqu'à ce que je vive en direct le CRIME CRAPULEUX du Conseil Constitutionnel ces 4 et 5 août. J'ai alors compris que ce que je pensais être une ligne rouge infranchissable, même pour les démons qu'ils sont, n'était en fait qu'une formalité. En réalité ils n'ont absolument AUCUNE LIMITE ! Ils ne reculeront devant RIEN pour conserver les rênes ! Même si les caméras du monde entier viennent filmer l'élection et enregistrer sa défaite, Atangana Clément annoncera TOUJOURS Paul Biya vainqueur.
Comme l'a fait Alexis Dipanda Mouelle, président de la Cour Suprême en 1992, contre la victoire du SDF.
Autrement dit, sur ce plan, IL N'Y A RIEN À FAIRE ! RIEN À ESPÉRER !
Car c'est la seule activité en vigueur dans le cerveau d'Atangana ; la seule fonction opérationnelle dans son DISQUE DUR INTERNE. Dans son esprit, il est redevable à Paul Biya de l'avoir nommé - on garde en mémoire sa jubilation légendaire en cet heureux jour de février 2018 - ; il n'a pour ainsi dire PAS LE DROIT DE LE TRAHIR SON CRÉATEUR, et il ne le fera JAMAIS !
Sans oublier sa forte affinité villageoise et son attachement au principe du « socle granitique » qui ne se dément pas (en témoignent ses motions de soutien, pourtant interdites par l'article 5 alinéa 1 de la loi du 21 avril 2004 portant sur les statuts des membres du Conseil Constitutionnel).
Voilà pourquoi tout verdict autre que la victoire du fils de catéchiste est d'office IRRECEVABLE dans la bouche du sieur Clément ! Quels que soient les éléments incontestables joints à votre dossier de requête, il la déclarera NON-FONDÉE.
Alors ne rêvez pas ; je vous le dis, ne rêvez pas.
Je vous le redis : CESSEZ DE RÊVER !!!!
Certaines dictatures ont pu, ou pourraient (et encore avec de grosses nuances) être chassées par les urnes : le Sénégal de Macky Sall, la Gambie de Yahya Jammeh - voire la Côte d'Ivoire de Ouattara. Mais ces trois pays ont en commun le fait que l'on a juste écarté les leaders de l'opposition, et pas leurs formations politiques. En Gambie, Oussainou Darboe a ainsi pu laisser la place à Adama Barrow, sans que les Gambiens qui avaient prévu de voter pour lui ne soient dépaysés au niveau idéologique ; car leur parti commun, le PDI ( Parti Démocratique Unifié ), restait en course. Idem pour le PASTEF au Sénégal, où Sonko a pu transmettre le témoin à Diomaye Faye sans que cela ne fasse tâche. De même, en Côte d'Ivoire, c'est Tidjane Thiam qui a été disqualifié et non le PDCI ; et c'est Laurent Gbagbo qui a été mis hors-jeu, et non le PPA-CI. Chacun de ces partis peut donc, en principe, se choisir un autre candidat pour la présidentielle du 25 octobre prochain.
D'ailleurs ici, il faut noter que le PPA-CI bénéficie de l'article 96 de la Constitution ivoirienne du 8 novembre 2016 qui stipule que « Tout mandat impératif est nul ». Oui oui, c'est exactement le même article que le numéro 15 alinéa 3 de la Constitution camerounaise ! C'est ce qui a permis au PPA-CI d'être représenté à l'assemblée ivoirienne et donc de pouvoir investir un candidat, alors qu'il n'était pas aux législatives de 2021 et qu'il a juste récupéré les 18 députés d'un parti préexistant.
Or, au Cameroun, vous voyez bien que LA MÊME LOI qui est ÉCRITE EN NOIR ET BLANC dans nos textes et qui est APPLIQUÉE DANS TOUS LES PAYS OÙ ELLE EXISTE, a été tout bonnement REJETÉE par Atanga Nji et par tous les intellectuels en ivrognerie ( Owona Nguini, Louison Essomba, Patrick Rifoe, Claude Billigha etc... ) envoyés sur les plateaux TV pour imbéciliser les masses sans le moindre état d'âme. C'est ainsi que le Cartel de voyous de Yaoundé a, en amont, ÉLIMINÉ DE FACTO le MRC et sa coalition APC !
C'est cela même le principe de l'Etat de non-droit: un État où les humeurs des voyous au pouvoir se confondent désormais à la loi.
Et alors que le candidat de l'APC, par anticipation, prenait soin de se faire investir par un parti ayant déjà au moins un élu, conformément au sous-entendu de l'article 121 alinéas 1 et 2 du Code électoral ; alors que le parti en question, le MANIDEM, figurait dans la liste concoctée par le régime lui-même et que son SEUL PRÉSIDENT RECONNU, Anicet Ekane, percevait les allocations aux partis politiques et recevait les invitations officielles de l'organe électoral, LES MÊMES INDIVIDUS ont décidé, par une sombre nuit du 21 juillet, que Dieudonné Yebga, un iscariot vêtu de noir et sorti tout droit de son sépulcre où il gisait depuis 2018, était subitement le président. C'est à ce moment que l'on a basculé de l'État de non-droit au NON-ÉTAT !!! Et c'est pour cela que, depuis ce jour, je m'évertue à vous répéter sans cesse l'axiome suivant :
L'ÉTAT DU CAMEROUN N'EXISTE PAS !!!
(Un axiome est une vérité mathématique reconnue comme incontestable et qui ne se discute pas, car ayant été vérifiée de fond en comble)
Désolé donc de vous l'apprendre, mais vous n'avez pas de pays. Vous vivez dans une pampa sauvage où les lois fluctuent selon qu'on vous aime ou qu'on ne vous aime pas. Là-bas, vous n'avez aucun droit ; vous servez uniquement de bétail pour nourrir les vampires d'Étoudi et prolonger leur règne macabre. Point à la ligne.
Et cela ne changera pas tant qu'ils seront là.
Devant le niveau SURNATUREL et PARANORMAL de violation des textes et de piétinement des institutions que nous venons de vivre, comment faites-vous donc pour penser qu'une coalition, quelle qu'elle soit, ferait vaciller le Gang de Malfrats ne serait-ce que d'un iota ?
Cette naïveté est-elle volontaire ou inconsciente ?
Peu importe. Par amour pour vous, je préfère vous expliquer dès maintenant ce qu'il va se passer : ils militariseront et vous empêcheront de filmer les bureaux de vote les plus importants du pays, exactement comme ils l'ont fait au Conseil Constitutionnel, en violation de l'article 15 alinéa 1 ainsi que de l'article 64 de la fameuse loi de 2004, qui précisent pourtant que les débats en matière électorale se déroulent EN AUDIENCE PUBLIQUE ! Ils multiplieront aussi les bureaux de vote dans les commissariats et postes de police (c'est interdit évidemment, mais cela n'est valable que pour les États, et pas pour les non-Etats comme le Cameroun ) ; Et ils vous feront voter chez le Mbombog, le chef ou le Lamido, qui contrôlera alors vos bulletins à la sortie, et s'assurera que vous avez bien jeté celui du RDPC dans l'urne, sous peine de représailles.
(C'est en ce sens que Ngoh Ngoh multiplie le casting des prostituées au Palais de l'unité depuis plusieurs semaines, avec en prime la plus jeune sardine du Cameroun (12 ans), dont nous avons fait connaissance ce mardi).
Du reste, bien sûr, Elecam possède déjà le tableau Excel des résultats avant même le début de la campagne. Erik Essousse et son groupuscule de terroristes n'attendent que le jour J pour le publier. En d'autres termes, ils ne vous laisseront même pas l'opportunité de revendiquer une quelconque victoire au Conseil Constitutionnel, PUISQU'AUCUN D'ENTRE VOUS N'ATTEINDRA LES 10% selon leurs chiffres.
C'est le message CLAIR, NET et SANS BAVURE qu'ils ont tenu à vous passer ces 4 et 5 août, lorsqu'ils ont assumé le faux sans sourciller, et que l'avocat d'Elecam a précisé à son homonyme Atangana : « N'ayez aucune pitié. Le peuple ne fera rien.»
Alors soit vous le comprenez dès maintenant et vous économisez de précieuses semaines, soit vous avez sérieusement du temps à perdre.
Ce n'est pas mon cas ! Je ne soutiendrai AUCUN des 11 candidats, même si Dieu en personne me promettait le Paradis en échange !
L'ISSUE, LA SEULE :
Dans de pareilles circonstances, l'unique coalition qu'on attend de ces 11 personnages, s'ils sont vraiment sérieux et souhaitent se débarrasser de l'identité d' « apôtres », qui s'est imposée à eux, c'est une COALITION DU NON !
C'est-à-dire un RENONCEMENT COMPLET DE TOUS LES CANDIDATS À PARTICIPER À CETTE PRÉSIDENTIELLE !
Ce n'est ni une opinion, ni un angle de vue. C'est LA SEULE CHOSE À FAIRE !!!
Laissez Paul Biya - ou plutôt son cadavre - aller tout seul dans sa pièce de théâtre morbide, afin que l'Histoire prenne acte de l'abominable crime de fraude, ou plutôt de HAUTE SORCELLERIE qui s'est déroulé au Palais des Congrès, et qu'aucun candidat, aucun citoyen normal qui prétend vouloir diriger le pays, ne saurait laisser passer.
Pour prouver à un peuple qu'on appliquera la justice en tant que président, il faut déjà APPLIQUER LA JUSTICE EN TANT QUE CANDIDAT, et ne pas « passer à autre chose » aussi vite, alors que l'outrage ultime a été commis auprès de la plus haute autorité judiciaire. Non seulement cela prouvera que vous êtes absolument intransigeants contre le mépris des lois, surtout de cette envergure, mais en plus, vous aurez démontré que vous n'êtes PAS ASSEZ STUPIDES pour croire que la barbarie qui a été utilisée sans la moindre honte pour écarter le principal adversaire à Paul Biya ne sera pas employée pour vous broyer si vous devenez à votre tour un danger.
CE QUI EST ARRIVÉ AU CRAPAUD ARRIVERA À LA GRENOUILLE
La seule solution, c'est LE RENONCEMENT et LA RUE POPULAIRE !
Ainsi, la coalition du Non doit s'accompagner d'une DESCENTE MASSIVE ET ABSOLUE DES CAMEROUNAIS dans la rue, pour demander la DISSOLUTION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL ET D'ELECAM et la RÉORGANISATION DU JEU ÉLECTORAL, avec cette fois une application stricte et rigoureuse des lois, sans parti pris, chose qui sera garantie par une COMPOSITION MIXTE de ces organes d'arbitrage.
Je développerai ceci plus amplement dans les articles à venir. En attendant, n'oubliez pas ce que j'annonce depuis ce fameux jour : la ligne éditoriale de cette page s'inscrit désormais dans la RADICALITÉ ABSOLUE !! Je ne débats plus avec les biyayistes, ni par écrit, ni sur les plateaux, ni nulle part. Un seul avis contraire ici en commentaires, et vous êtes bloqués sans ambages. La solution à la dictature et la brutalité, c'est LA DICTATURE ET LA BRUTALITÉ. C'est le seul langage que des voyous de ce calibre comprennent. Ma page, c'est le Conseil Constitutionnel, et mes décisions ne se discutent pas. Ma page c'est le Cameroun. Et si tu aimes la démocratie et la liberté d'opinion, va d'abord la revendiquer à Yaoundé, avant de revenir ici.
Mais si tu veux, tu peux toujours essayer ici. Ton premier essai sera ton dernier".