Actualités of Friday, 28 November 2025
Source: www.camerounweb.com
La mort du jeune tiktokeur a choqué tout le monde. Mais une chose retient plus exactement l'attention de Jorel Jacques Zang. L'activiste pousse un coup de gueule sur la toile.
Je vois les photos de ce jeune depuis le matin qui inondent les réseaux sociaux. Comme quoi, il est décédé ce matin des suites d'un AVC.
Personnellement, je l'ai découvert ce matin et d'après ce que j'ai lu, c'était un tiktokeur de 21 ans qui se faisait appeler Critiqueur 2.0. Tout en présentant mes condoléances à sa famille qui est la seule à véritablement souffrir de sa mort, ce qui m'a interpellé sur son actualité, c'est de voir pleine de personnes qui se disent plus ou moins proches du défunt faire des dizaines de vidéos pour jouer aux tristes.
Tu vois des gens dont des hommes faire les vidéos en mettant les filtres juste pour nous montrer comment ils savent trop pleurer ou comment ils sont supposés être si tristes. « Il part où à un si jeune âge ? À juste 21 ans, il meurt comment ? Oh un si beau garçon ? », entendons-nous.
En fait, on est dans une société tellement malade et en perte de valeurs que tout est bon désormais pour faire le buzz. Une personne allume sa caméra, elle se sélectionne le meilleur filtre pour se montrer dans son meilleur jour et elle se lance dans les pleurs sur les réseaux sociaux.
Du vrai cinéma dans un faux buzz au détriment du mort. Les gens font tout pour se donner de la lumière même dans les périodes les plus sombres d'une famille en larmes. Pourtant, vous verrez que ces personnes qui font leur concours virtuel de "celle qui pleure le plus" ou de "celle qui est la plus triste" ne connaissaient même pas le défunt ou ne s'entendaient pas avec lui.
Mais dès que la personne meurt, c'est tout le monde qui allume sa caméra pour faire "sa part de théâtre" sur les réseaux sociaux. Vraiment, c'est triste cette façon de faire.