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Actualités of Sunday, 10 September 2017

Source: ebugnti.wordpress.com

Carnage routier: Tchiroma flingue Nganou Djoumessi

Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication

Le rapport, présenté ce jeudi par le ministre de la Communication, pointe du doigt la responsabilité du ministère des Travaux Publics dans le carnage routier que vient de connaître le Cameroun.

Pour une fois qu’une enquête pouvait rendre promptement son verdict, l’on était curieux de savoir comment le gouvernement allait se dérober pour expliquer le carnage connu sur les routes camerounaises au mois d’août 2017.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le ministre de la Communication, « Porte-parole du Gouvernement », s’est mué en tonton flingueur. Issa Tchiroma Bakary a notamment tiré à boulets rouges sur le ministère des Travaux publics.

Le rapport d’enquête dresse un tableau catastrophique des routes camerounaises, placées sous l’autorité de Emmanuel Nganou Djoumessi. Même si le Mincom croit savoir que les causes infrastructurelles participent, à 20% seulement aux accidents de la route, il n’en demeure que le rapport accable le Mintp.

« Pour ce qui est des causes infrastructurelles, elles concernent d’une manière générale le mauvais état des routes », peut-on y lire. Et de faire un rappel non exhaustif de ces dégradations mortifères qui endeuillent les familles camerounaises au quotidien.

Le rapport cite, entre autres, « la fréquence des nids de poules ». Il relève aussi « les défaillances de visibilité dues à l’envahissement des accotements par la broussaille et donc, le défaut de cantonnage des abords de chaussées ».

Au chapitre de ces travers que le rapport dénonce, on peut aussi citer « la rareté voire le manque d’aires de repos, l’absence de matériels de dégagement de véhicules en panne ou abandonnés sur les abords des chaussées ».

Le Mincom critique enfin « la mauvaise signalisation routière, la disposition de dos d’ânes intempestifs », comme cause des 98 morts enregistrés sur nos routes pendant le mois d’août (record absolu).

Les autres causes étant humaines (70%) et matérielles (10%).