Actualités of Monday, 29 September 2025

Source: www.camerounweb.com

Campagne: Cabral n'attire plus les foules, mais refuse d'ouvrir les yeux

De 2018 à 2025, en seulement 07 années seulement, l'homme politique Cabral Libii a perdu son aura et cette fougue qu'on lui connaissait aussi bien sur le terrain, sur les médias que sur les réseaux sociaux.

L'homme politique qui est devenu député entre temps, a enchaîné plusieurs décision et opinions controversées, au point où il a perdu l'estime de nombreux milliers de Camerounais qui voyaient en lui l'avenir de la politique du Cameroun.

Les meetings qu'il anime depuis le lancement des campagnes sont autant d'éléments qui indiquent que Cabral ne fera pas un beau score et surtout qu'il est en train de se noyer.

Lisons ce constat dressé par Youbass Mamouda:

"En 2018, Kabral Libii faisait vibrer les foules. Jeunes galvanisés, slogans forts, promesses de renouveau. Il incarnait l'espoir d'une génération fatiguée de la vieille classe politique. Il remplissait les salles, attirait les caméras, faisait parler de lui dans les quartiers comme dans les salons. Il était la nouveauté, la surprise, l’inattendu. Mais en 2025, le décor a changé.

Pourquoi ce désamour ? Pourquoi cet effondrement silencieux de sa popularité ?

1. L’absence de résultats concrets. Kabral a passé sept ans à l’Assemblée nationale. Où sont ses projets phares ? Qu’a-t-il réellement obtenu pour la jeunesse qu’il prétend défendre ? Les Camerounais de sa circonscription n'ont pas vu de différence dans leur quotidien.

2. Une opposition molle. face aux problèmes , Kabral est resté tiède. Beaucoup lui reprochent de faire plus de calculs que de combats. D'autres ont même commencé à le voir comme un “pion du régime" plus préoccupé par son image que par la lutte.

3 . Un mépris assumé envers l’opposition. Kabral critique plus Maurice Kamto que le régime lui-même. Il parle de “septuagénaires” pour dénigrer ses concurrents, alors qu’il n’a pas encore prouvé qu’il peut gouverner un quartier, encore moins un pays. Ce manque de respect envers les figures de lutte n’est pas passé inaperçu.

4 . Les contradictions politiques. Une chose est sûre: Kabral a trop parlé. Trop d’ambiguïtés, trop de promesses irréalistes. Les Camerounais ont besoin de cohérence, pas d’un orateur qui change de ton selon l’audience.

5 . Le poids de la réalité. En 2018, il était l’outsider. Aujourd’hui, il est vu comme un “politicien de plus”. Le mythe du jeune révolutionnaire s’est transformé en routine parlementaire.

Cabral Libii n’est pas impopulaire par hasard. Il est juste victime de ce qu’il a refusé d’être : un vrai opposant".