Actualités of Monday, 16 January 2023

Source: www.camerounweb.com

Cameroun : voici pourquoi Paul Biya ne frappe pas les criminels financiers du pays

Malgré ses menaces de déclarer la guerre aux agents de l’Etat qui détournent les deniers publics, Paul Biya ne semble plus faire peur à ses collaborateurs. Les scandales de malversations s’enchainent au Cameroun au nez et à la barbe du chez de l’Etat. L’affaire Glencore et récemment le scandale d’Olembe viennent jeter le doute sur le combat que Paul Biya dit mener contre la corruption et le détournement de fonds dans ce pays. L’opinion publique nationale ne comprend pas l’inaction de Paul Biya dont les proches collaborateurs sont cités dans de nombreux scandales.

Invitée de l’émission « La vérité en face » , l’avocate camerounaise Me Alice Nkom explique l’attitude de Paul Biya. Le président de la République démontre qu’il n’a de compte à rendre à personne.

« Quand vous êtes président de la République, vous devez avoir un programme, une vision. Vous avez déjà vu le président Biya faire une campagne électorale pour nous promettre à nous le peuple à nous le peuple qui allons l'élire que "voila ce que je vais faire"? On sait pertinemment que le président de la République n'est pas président pour nous. Il ne veut avoir à rendre compte à personne », a-t-il déclaré.

En plus du scandale d’Olembe, les Camerounais découvrent désormais l’origine de la fortune d’Amougou Belinga. Celui qui est présenté au public comme un entrepreneur de classe exceptionnel, aurait réalisé sa fortune grâce aux dotations de l’Etat et aux marchés de la présidence gagnés dans des circonstances floues. La chaîne de télévision d’Amougou Belinga et son école bénéficient de l’appui de l’Etat évalué en milliards de francs CFA d’après les documents en fuite sur les réseaux sociaux.

« Depuis la bruyante publication des fameuses listes dénommées «Top 50 », le fantasque sniper du ministre Mbarga Mboa excelle dans la verve ordurière, l’odieux, le graveleux et le nauséeux. Pour abattre ses « ennemis », il n’y a pas d’autres stratégies que seule, celle de cette école-là : celle qui enseigne de jeter ses ennemis en pâture dans l’opinion en les présentant comme des gens de peu de vertu. Et au fil des années, surtout au gré des combats, ses victimes se comptent à la pelle : de Grégoire Owona hier à Philippe Mbarga Mboa aujourd’hui, en passant par le lobbyiste Olivier Mangan avant-hier et le Pr Jean Emmanuel Pondi. Toujours la même antienne salace, toujours la même crasse, toujours les mêmes ordures. Rendant vrai cet axiome qui veut qu’une poubelle ne peut naturellement déverser sur une chaussée proprette que des ordures »,indique le journal La Nouvelle qui remonte aux origines de l’homme d’affaires.