Actualités of Saturday, 20 December 2025
Source: www.camerounweb.com
Le village se trouve à l'est du pays. Les populations de là sont victimes de torture et de séquestration, pas d'un malfrat, mais de la part d'un gendarme du Groupement polyvalent d'intervention de la gendarmerie nationale (GPIGN). Il est reconnu pour son habitude à violer les règles, à violer les droits, à salir sa tenue. Le lanceur d'alerte Boris Bertolt lève le voile sur ses agissements.
Danzirbe Dénis est l'actuel chef de détachement du GPIGN du village Ngoéngoé dans l'arrondissement de Ngoura, département du Lom et Djerem.
Le mardi 16 décembre 2025, Danzirbe Dénis, ayant appris que sieur Abdoulaye Pako aurait eu de l'argent dans l'achat de l'or, s'est aussi tôt précipité à appeler le commandant de compagnie de gendarmerie de Bertoua (son complice). Ensemble, ils se sont rendus au domicile d'Abdoulaye.
Ils l'ont interpellé et l'ont conduit dans un lieu inconnu. Ils lui ont intimé l'ordre de leur donner la modique somme de 10 millions de francs CFA contre sa vie. Abdoulaye Fako leur fait savoir qu'il n'avait pas d'argent. Il sera torturé jusqu'à 23 heures.
Au vu de la résistance d'Abdoulaye, ces deux gendarmes vont le conduire dans une cellule du poste du GPIGN où il passera la nuit. Au petit matin, Danzirbe Dénis et le commandant de la compagnie de Bertoua viennent le libérer en lui promettant la mort s'il venait à raconter cette histoire à quelqu'un.
Sauf que le cas d'Abdoulaye Pako n’est pas isolé. Les populations de l'arrondissement de Ngoura subissent ces atrocités et cette extorsion régulièrement de la part de ces responsables des forces de sécurité.