Les formateurs et les personnels d’encadrement stagiaires de la cohorte 2 du projet Padesce à Garoua réclament le paiement de leurs dus. Ils écrivent une lettre à la Coordonnatrice, Pauline Bahiya. Le contenu de la lettre vous est dévoilé par CamerounWeb.

Nous, soussignés de la présente, venons vous adresser notre profonde préoccupation et notre mécontentement face au non-paiement des perdiem restants de la première phase ainsi que de l’intégralité des perdiem de la deuxième phase de la formation des formateurs et personnels d’encadrement du projet Padesce, cohorte 2, tenue du 8 au 27 avril 2025 à l’hôtel Plazza de Garoua.

Il convient de souligner que cette question de paiement a fait l’objet d’un débat en plénière, en présence du délégué régional du Minefop, ainsi que des hauts responsables du projet Padesce, lors de ladite session. La note d'information n°006 PADESCE/UCP/CGC/TCZ/RDLI5a du 20 février 2025 nous a été lue et expliquée devant plus de 100 participants, avec engagement clair que les perdiem seraient versés au plus tard une semaine après la clôture de la session.

Ne pas tenir un engagement aussi solennel, pris publiquement par les responsables eux-mêmes, relève tout simplement d’un grave manquement et d’un profond manque de responsabilité de la part des acteurs concernés. Ce silence assourdissant ne peut rester sans réponse, d’autant plus que la Banque mondiale, partenaire technique et financier du projet, demeure une institution respectable, dont l’image ne saurait être entachée par de telles négligences.

Face à cette situation, nous exigeons que des dispositions urgentes soient prises pour régulariser sans délai le paiement des perdiem dus, tant pour le reliquat de la première phase que pour la totalité de la deuxième phase, sans quoi nous nous réservons le droit de recourir à d’autres voies légitimes.

Par ailleurs, nous tenons à louer les efforts remarquables consentis par monsieur Moutsi et madame Amélie, qui ont fait preuve d’une abnégation admirable dans l’encadrement de cette phase, malgré des conditions climatiques extrêmement rudes, avec des températures avoisinant les 45 degrés Celsius. Leur sens du devoir a permis le bon déroulement de la formation (…).