Actualités of Sunday, 6 July 2025

Source: Le patriote camerounais

Cameroun : odeur d'une rébellion dans l'armée

Message aux soldats Message aux soldats

Quand l’armée devient un instrument au service d’un régime, au lieu de servir la nation, on parle de dictature militarisée. Une armée n’est pas censée protéger un homme. Elle est censée protéger une nation. Défendre un peuple. Garantir l’honneur du drapeau.

Mais au Cameroun, depuis trop longtemps, l’armée a été détournée de sa mission. Ils sont devenus des exécutants au service d’un pouvoir. On a vu des citoyens humiliés, torturés avec l’aide de l’armée comme : Longue Longue, Sébastien Ebala, Frodolin Nke.

On a vu des journalistes être assassinés, dans le silence le plus honteux comme Martinez Zogo, Samuel Wazizi. On a vu des militaires encercler une salle simplement parce qu’un homme politique voulait parler à son peuple, Maurice Kamto, à Douala.

Et pourtant, l’armée est censée être le bouclier du peuple, pas son bourreau. Soldats camerounais, je m’adresse à vous avec respect, mais avec gravité. Vous n’avez pas prêté serment à un président. Vous n’avez pas prêté serment à un ministre. Vous avez prêté serment à la République. Au drapeau. À la souveraineté du peuple camerounais.

Refuser un ordre qui va contre la Constitution, contre l’humanité, contre la vérité, ce n’est pas désobéir. C’est protéger la République. Car obéir aveuglément à des ordres qui ordonnent la torture, la mort ou l’oppression, ce n’est plus servir le pays. C’est servir une dictature.

Et ce pouvoir que vous défendez aujourd’hui, ce pouvoir tombera. Mais le peuple, lui, se relève. Et ce jour-là, l’histoire se souviendra. Elle fera la différence entre ceux qui ont été des hommes d’honneur et ceux qui ont tourné leurs armes contre la nation. Soldats, soyez les gardiens du Cameroun, pas les complices de sa douleur.