Actualités of Thursday, 21 August 2025
Source: www.camerounweb.com
Le pays fait peur, ce n’est pas Jorel Jacques Zang qui dira le contraire. L’activiste redoute l’après Biya. À quoi peut-il ressembler si on se fie déjà aux atrocités et aux guerres internes qu’on observe déjà ici et là ?
Dans une récente publication, le compatriote s’exprime en craignant le pire : « Le niveau de violence qu'on observe depuis un certain temps au Cameroun n'augure rien de bon pour les temps à venir. On peut remarquer qu'il y a depuis un moment trop de mauvaises choses avec un taux de criminalité qui a atteint les sommets.
Sans oublier l'aigreur et le tribalisme qui font rage. On peut sentir beaucoup d'obscurité et de noirceur au Cameroun. Si rien n'est fait, j'ai peur que la mort de Biya soit l'élément déclencheur de l'apocalypse au Cameroun qui sera "le grand frère" de ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire il y a quelques années car beaucoup de colère et de ressentiment dans le cœur des Camerounais.
D'ailleurs les signes sont alarmants. On sent la colère divine venir sur le Cameroun. Que chacun en fonction de ses croyances implore ce en quoi il croit pour éviter cette colère divine ».
Cette opinion et cette peur légitime sont partagées par d’autres citoyens, comme Roland : « On dirait que les dieux sont fâchés parce qu’avant, le voleur se cachait dans la pénombre pour voler. De nos jours, c'est en pleine journée qu'il braque, qu'il fraude, qu'il vole sans avoir peur. Union de prière pour le Cameroun ».
Un autre intervenant souligne l’intransigeance du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji : « Tout un ministre considère la population comme les condiments à écraser dans le Moulinex. Vous croyez que nous ne serons pas violents avec la douleur d'être frustrés au quotidien ? ».
On peut craindre le mal, la chasse aux sorciers longtemps redouté et une crise sans précédent après le règne de Paul Biya sont des sujets qui reviennent avec beaucoup d’insistance. Des Camerounais, alertés, envisagent déjà de quitter le pays le moment venu : « J’irais dans un pays voisin, je ne vais pas risquer ma vie et celle de mes enfants quand on y sera », jure Mousouba, père de famille.