Vous-êtes ici: AccueilActualités2022 07 05Article 669146

Actualités of Tuesday, 5 July 2022

Source: www.camerounweb.com

Cameroun : l'Etat valide le prix du litre d'huile raffinée à 1500 Fcfa

huile végétale huile végétale


• Les prix des denrées alimentaires sont en hausse au Cameroun

• L'huile végétale n'est pas en reste

• Le litre d'huile raffinée qui coûtait 1 200 Fcfa est désormais passé à 1 500 Fcfa



Le nouveau tarif est en vigueur depuis le 21 juin 2022. Le prix était déjà pratiqué dans les marchés. Mais il est désormais officiel. Le litre d’huile raffinée est fixé à 1500 F contre 1200 F auparavant. Désapprouvé par le gouvernement pendant des jours, il a finalement été acté à l’issue des concertations entre acteurs de la filière des oléagineux et l’État. Ce nouveau prix, apprend-on, découle de l’explosion des cours des matières premières et du fret à l’international, couplée à la crise russo-ukrainienne.
Dans les marchés et grandes surfaces du pays, la litre d’huile est même spéculé. Il coûte 1600 F, 1700F, voire plus. En effet, les acteurs de la filière expliquent que le prix de la tonne d’huile de palme ayant augmenté, il était plus que logique que l’impact se fasse ressentir sur le prix final. Cette augmentation était donc prévisible.
On se souvient que le 18 mars dernier, le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) et le gouvernement s’étaient concertés.
Le patronat plaidait alors pour une révision du prix final du litre d’huile de palme raffinée à 2 040 FCFA. Cette hausse, selon le Gicam, devrait permettre de compenser des surcoûts d’importation de plus de 100 milliards de FCFA qu’enregistrent les raffineurs des oléagineux depuis 2021. Ces coûts supplémentaires sont consécutifs à une hausse de 75% du prix de la tonne d’huile de palme brute sur le marché international.
Fin avril 2022, la tonne d’huile de palme brute réceptionnée au port d’entrée de Rotterdam (Pays-Bas) franchissait la barre historique de 2000 dollars soit une hausse de 50%. Au regard de la situation inflationniste actuelle, espèrent les acteurs de la filière, les regards sont désormais rivés vers la production locale pour juguler de déficit qui s’élève à 160 000 tonnes par an.