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Actualités of Saturday, 29 July 2023

Source: www.camerounweb.com

Cameroun : il surprend sa femme avec un autre homme au lit et lui tranche le pénis

Les deux protagonistes Les deux protagonistes

Le texte de Nzui Manto raconte l'histoire de Samira et de son mari, qui se sont installés à Douala pour chercher une meilleure vie. Des rumeurs circulent selon lesquelles Samira aurait une liaison avec le boutiquier du coin. Son mari, convaincu de la fidélité de sa femme, ne prend pas ces ragots au sérieux.

Un soir, le boutiquier apporte un cadeau à Samira, mais avant qu'ils ne puissent en profiter, le mari de Samira, armé d'une machette, les surprend dans la chambre. Pris de colère et de jalousie, il attaque le boutiquier et lui coupe les jambes.

Il utilise une métaphore pour souligner l'impact puissant d'un événement (le 3ème pied d'un homme se levant) même sur des personnes vulnérables (l'handicapé se mettant debout). Le récit dépeint un drame familial causé par des rumeurs infondées et la jalousie, aboutissant à une tragédie.

C’est par cette métaphore pleine de perspicacité que je m’en vais dans les moindres détails décortiquer votre rubrique préférée qui, après une interminable période d’hibernation, marque enfin son retour de la manière la plus fracassante. Trêve de discours : pénétrons au cœur du sujet !




UN MARI ARMÉ DE MACHETTE SURPREND SA FEMME EN PLEIN FRAMPONNEMENT AVEC LE BOUTIQUIER DU QUARTIER ET LUI COUPE LE BANGALA !
« Lorsque le 3ème pied d’un homme se lève, même l’handicapé se met debout ! »


Samira et son mari, partis de Foumban, s’étaient installés à Douala à la recherche du pain quotidien. Monsieur, dès le premier chant du coq, devait déjà quitter le lit conjugal afin d’affronter le destin dans les rues de la capitale économique. Son épouse, quant à elle, se chargeait de certaines occupations, notamment prendre soin de la maison et surtout concocter le Djapche, succulent mets traditionnel que son mari adorait tant.

Cependant, des rumeurs ne cessaient de se propager. On prétendait que Samira entretenait une idylle avec le boutiquier du coin. Son époux, sûr de la fidélité de sa femme, se moquait sans cesse de ces jaloux qui convoitaient certainement sa dulcinée, une femme aux formes élancées en voie de disparition. Hier soir, des vibrations, des cris, et des pleurs doux ont envahi la chambre dans laquelle Samira, couchée sur le dos, nue, se laissait emporter par un plaisir effréné, faisant trembler toutes les parties de son corps, tout comme Aïcha tremblait autrefois.

À cheval, le boutiquier avait apporté cette fois-ci un gâteau au chocolat que la généreuse Samira lui offrait en quantité. Malheureusement, il n'aurait pas le temps de goûter à la douceur, car l'époux de Samira, accompagné de ses amis, fit irruption dans la pièce, armé d'une machette ! S'en suivirent alors d'interminables lamentations de l'homme cocu :

« Ahh Allah ! Samira, tu es son vêtement ?! J'ai donné tout mon amour pour elle ! Ahh Allah ! Samira, tu es son vêtement ?! »

Le boutiquier, justifiant sa présence auprès de la femme d'autrui par la sorcellerie, n'eut pas le temps d'argumenter. La machette du mari de Samira agissant comme un rasoir bic, trancha ses jambes, sectionnant aussitôt l'arme du crime.