Chaque 20 novembre, le monde célèbre la Journée mondiale de l’enfance, une occasion de rappeler les droits fondamentaux des enfants et de mettre en lumière les défis auxquels ils sont confrontés.
La Journée mondiale de l’enfance sera célébrée le 20 novembre. À l’heure où, en Afrique, et particulièrement au Cameroun, les défis restent considérables. Pourtant, sur le terrain, à l’instar de la fondation ASAF Cameroun, créée parcl’entrepreneur et philanthrope Eran Moas, des initiatives portées par des acteurs engagés montrent qu’il est possible d’apporter des réponses concrètes et durables. Au Cameroun, la situation est particulièrement préoccupante, avec des milliers d’enfants qui vivent encore dans la rue.
Ces enfants sont victimes de la traite ou sont privés d’accès à l’éducation et aux soins de santé. Cependant, des initiatives portées par des acteurs engagés montrent qu’il est possible d’apporter des réponses concrètes et durables à ces défis.
Des organisations non gouvernementales, des associations et des individus travaillent sur le terrain pour offrir un soutien aux enfants vulnérables, leur offrant un refuge, une éducation et des soins de santé. Ces initiatives sont essentielles pour aider ces enfants à se reconstruire et à se projeter dans l’avenir.
La Journée mondiale de l’enfance est l’occasion de rappeler l’importance de protéger les droits des enfants et de soutenir les initiatives qui visent à améliorer leur quotidien. Il est essentiel de continuer à agir pour que chaque enfant puisse grandir dans un environnement sûr et épanouissant.
Selon l’ONU, des millions d’enfants grandissent sans soutien parental, victimes de la pauvreté, de la violence et de l’exclusion.
Un fléau persistant en Afrique
L’Afrique compte plus de 52 millions d’orphelins, soit près de 10 % de sa population enfantine. Cette réalité est le résultat de causes multiples et souvent interconnectées : VIH, pauvreté, conflits armés, catastrophes naturelles et pandémies comme Ebola ou le Covid‑19.
Ces crises fragilisent les familles et laissent des millions d’enfants sans protection ni soutien. Si l’entraide communautaire tente de combler ce vide, elle se révèle insuffisante dans les pays les plus touchés, comme la République démocratique du Congo, le Nigéria ou le Cameroun.
Face à ce constat, les orphelinats deviennent un recours indispensable pour ces enfants vulnérables. Mais en Afrique centrale, ces structures font face à un sous‑financement chronique. Les pensionnaires souffrent souvent de malnutrition, d’un accès limité à l’éducation et aux soins, et bénéficient rarement d’un suivi psychosocial.
Les conséquences sur leur vie quotidienne sont lourdes : retard scolaire, isolement social, suivi médical insuffisant et malnutrition chronique. L’accès à l’éducation reste particulièrement difficile dans les zones rurales, où moins de 30 % des enfants orphelins terminent le cycle primaire.
Pour pallier ce manque de soutien public, de nombreuses structures dépendent du financement d’ONG et d’initiatives locales, qui tentent tant bien que mal de répondre aux besoins urgents de ces jeunes.
Les engagements d’ASAF Cameroun
En parcourant le paysage des initiatives sociales au Cameroun, certaines actions se distinguent par leur ampleur et leur constance. Depuis sa création en 2016 par l’entrepreneur et philanthrope Eran Moas, la fondation ASAF Cameroun s’impose comme l’un des acteurs les plus engagés en faveur des enfants en situation de vulnérabilité. L’organisation développe une approche globale mêlant éducation, santé, culture et environnement, avec l’ambition d’offrir aux plus jeunes des perspectives de reconstruction et d’autonomie.
Sur le terrain, cet engagement se traduit par plusieurs chantiers en cours. ASAF Cameroun supervise notamment la rénovation de l’orphelinat de Mvog-Ada à Yaoundé, de celui de Mendong, ainsi que d’une école. Les travaux, dont la livraison est prévue le 22 novembre, visent une amélioration durable des conditions d’accueil. Une visite de l’écrivaine Djaïli
Amadou Amal, lauréate du Prix Goncourt des Lycéens et figure majeure de la littérature africaine contemporaine, est également annoncée afin de rencontrer les enfants et découvrir les infrastructures rénovées.
Outre ces projets, la fondation déploie un accompagnement scolaire, médical et psychosocial, et promeut l’accès à la culture comme levier d’émancipation. ASAF Cameroun revendique une vision du progrès social centrée sur la dignité et le potentiel des enfants, loin d’une logique d’intervention ponctuelle.
Parmi les initiatives phares, le Centre d’accueil pour les enfants en détresse de Yaoundé bénéficie d’un soutien constant. Plus de 700 enfants y sont pris en charge, dont plus de 500 abandonnés par leurs familles.
Le centre offre non seulement un hébergement, mais aussi un suivi médical, un appui scolaire et un accompagnement psychosocial, dans une volonté de restaurer la confiance et de favoriser une reconstruction personnelle.
« Chaque initiative doit viser l’autonomie et le bien-être durable des enfants », affirme Eran Moas. Une ligne directrice qui s’illustre à travers plusieurs actions menées en 2024 : l’attribution de 50 bourses scolaires à des enfants en situation de handicap, l’aménagement de classes inclusives, ou encore la prise en charge médicale d’un enfant grièvement blessé.
La fondation intervient également dans divers orphelinats, distribue des fournitures scolaires et organise des activités culturelles, dont un concours national d’écriture prévu pour l’été 2025, ayant mobilisé plus de 150 jeunes à travers le pays.
En cette Journée mondiale de l’enfance, les initiatives d’ASAF Cameroun rappellent qu’un engagement ciblé, local et constant peut contribuer à transformer durablement la vie des enfants les plus vulnérables et s’inscrire dans un effort plus large de solidarité nationale.









