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Actualités of Tuesday, 8 March 2016

Source: cameroon-info.net

Cameroun - Ministère de la Défense: Un officier aux arrêts pour divulgation de documents

En pleine guerre contre le terrorisme, un message porté du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Beti Assomo, portant sur les mesures de sécurité s’est retrouvé sur les réseaux sociaux le 4 mars 2016. Il s’agissait des mesures prises dans la prévision des attaques terroristes.

Selon le Journal L’Oeil du Sahel dans sa livraison de ce lundi 7 mars 2016, en kiosque, au delà de psychose qu’a suscité la circulation d’un tel document dans la population, confirmant les craintes des uns et des autres sur le fait que la capitale est plus que jamais une cible pour la secte terroriste Boko Haram, c’est davantage son impact sur l’opération de neutralisation des supposés terroristes infiltrés à Yaoundé quille faut regretter. Car, indique le journal, le document met à nue la stratégie des forces de défense et de sécurité mais aussi parce que les terroristes misent toujours sur l’effet de surprise pour agir. Or se sentant démasqués, ils ont tout loisir de se mettre au vert et de préparer un plan B, sur la base d’informations divulguées. 

En tout cas, poursuit le journal, la publication de ce document signé le 02 mars 2016 par le ministre de la défense n’a pas laissé insensible la hiérarchie militaire. Dans la même journée, la sécurité militaire a pêché le présumé coupable. Selon des informations rassemblées  à ce sujet, il s ‘agit d’une femme, officier en service à le DBE. Fortement suspectée d’être la source de la divulgation du document, elle devrait passer très prochainement devant les instances disciplinaires de l ‘armée.

N’empêche que le document divulgué met en relief la menace qui pèse sur la capitale, qui pour l’instant est contenue par les forces de défense et de sécurité comme en témoigne le récent démantèlement d’une cache d’armes dans les environs de la capitale au domicile d’une parente d’un présumé membre de Boko Haram, emprisonné à Yaoundé. Aussi, l’enquête ouverte renseignera davantage sur l’ampleur de la menace qui pèse sur la capitale camerounaise.

Lore E. Souhe