Politique of Tuesday, 1 March 2016
Source: cameroon-info.net
Militants RDPC (photo d'archives) Photo: (c) Archives L’appel à candidature de Paul Biya s’est vu biaisé par la crise qui ronge cette circonscription politique. On en veut pour preuve la forme du meeting du 27 février dernier organisé aux encablures de la mairie de Yaoundé 7. Le quotidien Mutations dans son édition en kiosque du 1er mars 2016 écrit que « si le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) décernait un prix de la mobilisation relativement aux appels en faveur de la candidature de Paul Biya à la prochaine présidentielle », Yaoundé 7 à coup sûr aurait beaucoup de peine pour le remporter. Car on aura observé la faible mobilisation lors de rassemblement. La cause selon le journal est la crise qui sévit dans la circonscription politique. C’est une crise qui existe depuis l’opération de renouvellement des organes de bureaux des organes de bases du parti au pouvoir.
Voici ce qu’on sait de la crise. Des militants réclament l’arbitrage du président national. On peut lire ce qui les fâche sur trois tracts en circulation. « Monsieur le président national sauvez le parti à Yaoundé 7. Les imposteurs l’ont brisé. Vive Paul Biya. Vive notre candidat». Dans un autre de ces tracts, il est écrit « oui à la candidature du président Paul Biya. Non au gangstérisme politique dans le Rdpc à Yaoundé 7 ». Et dans le dernier il est écrit « James Onobiono et le Professeur Ebana sont responsables de la mort du Rdpc à Yaoundé7 ».
Le journal indique que des militants pointent aussi du doigt Gilbert Tsimi Evouna le trésorier du Rdpc. Ils le soupçonnent « d’avoir usé de son influence pour pour mettre Augustin Tamba hors-jeu. Ce dernier, actuel édile municipal de Yaoundé 7 paierait au prix fort son élection à cette charge convoitée en 2013 par Cathérine Tsimi, l’épouse du patron de la Cuy », précise le journal.
Il faut noter que le Rdpc compte plus de 30 000 millions de militants. Mais avec ce climat délétère, selon le journal, en cas d’élection présidentielle anticipée, l’opposition pourrait bien trouver son compte.
Liliane J. Ndangue