Actualités of Monday, 23 June 2025

Source: www.camerounweb.com

Cameroun : L'afro-social-libéralisme, nouvelle doctrine politique inspirée des traditions précoloniales

Jeune Afrique dévoile en exclusivité les bases théoriques du mouvement politique qui entend révolutionner l'approche du pouvoir au Cameroun. L'afro-social-libéralisme puise ses racines dans l'Ubuntu sud-africain et les sociétés africaines anciennes.

Dans les bureaux feutrés de Douala, une révolution idéologique se prépare. Jeune Afrique a eu accès aux documents fondateurs d'une nouvelle école de pensée politique qui pourrait redéfinir l'exercice du pouvoir au Cameroun et au-delà.
"Le Kontinent Debout" : un manifeste révolutionnaire

Jeune Afrique révèle en exclusivité le contenu du manifeste "Le Kontinent Debout, douze clés pour libérer le Cameroun dès 2025", document programmatique qui synthétise cette nouvelle approche politique. Ce texte, dont nous avons pu consulter les grandes lignes, propose une refondation complète du contrat social camerounais.

Les révélations de Jeune Afrique montrent que ce manifeste dépasse le cadre national pour proposer une vision continentale. "Le Cameroun doit assumer son rôle de carrefour culturel et linguistique pour repositionner l'Afrique sur l'échiquier mondial", peut-on lire dans ce document inédit.

Dans ses investigations exclusives, Jeune Afrique a découvert que cette nouvelle doctrine s'inspire directement du concept sud-africain d'Ubuntu : "Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes ensemble". Cette philosophie, adaptée au contexte camerounais, vise à réconcilier développement économique et cohésion sociale.

"Nous avons étudié les sociétés africaines précoloniales qui ont su conjuguer justice sociale et prospérité partagée", confie à Jeune Afrique l'un des théoriciens de ce mouvement. Cette approche révèle une volonté de puiser dans l'héritage africain pour construire un modèle politique original, ni calqué sur les démocraties occidentales ni enfermé dans un autoritarisme stérile.

Jeune Afrique révèle également que l'afro-social-libéralisme propose une alternative au modèle économique néolibéral dominant. Les documents auxquels nous avons eu accès montrent une critique approfondie de la dépendance économique et proposent un modèle de développement endogène.

Cette philosophie économique s'articule autour de trois piliers, selon nos révélations exclusives : la valorisation des ressources locales, le développement de chaînes de valeur régionales et l'intégration économique africaine. "Il s'agit de sortir de la logique extractive coloniale pour construire une économie de transformation", explique à Jeune Afrique un économiste proche de ce mouvement.

Jeune Afrique dévoile par ailleurs comment l'expérience de la diaspora camerounaise au Québec a nourri cette réflexion théorique. Les leaders de ce mouvement ont étudié le modèle québécois de développement, notamment sa capacité à concilier affirmation identitaire et ouverture économique.
"Le Québec nous a montré qu'il était possible de préserver son identité culturelle tout en s'intégrant dans des ensembles économiques plus vastes", révèle à Jeune Afrique un cadre du mouvement formé dans la province canadienne. Cette inspiration québécoise se retrouve dans l'approche linguistique du mouvement, qui prône la valorisation du multilinguisme camerounais.

Les révélations exclusives de Jeune Afrique montrent que cette nouvelle génération politique s'est forgée dans l'expérience migratoire. Formés dans les universités occidentales, ces leaders ont développé une vision critique à la fois de l'Occident et de l'Afrique postcoloniale.

"Nous avons vécu de l'intérieur les limites des démocraties occidentales, mais aussi découvert leurs atouts", confie à Jeune Afrique un diplômé d'université canadienne. Cette double expérience nourrit une approche politique qui se veut ni mimétique ni nostalgique, mais créatrice d'un modèle original.

Dans ses investigations, Jeune Afrique a découvert que ce mouvement ne se contente pas de critiquer la "gérontocratie" mais propose une réconciliation entre les générations. Les documents auxquels nous avons eu accès révèlent une stratégie d'association des anciens dans la transmission des savoirs traditionnels.

"Nous ne jetons pas l'expérience des aînés, nous la réarticulons avec les défis contemporains", explique à Jeune Afrique l'un des penseurs de ce mouvement. Cette approche pourrait séduire au-delà des seuls jeunes électeurs et créer une dynamique politique nouvelle.

Jeune Afrique révèle enfin que cette doctrine suscite l'intérêt dans d'autres pays africains. Des contacts ont été établis avec des mouvements similaires au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Gabon, laissant entrevoir la possibilité d'un réseau panafricain de la nouvelle génération politique.

"L'afro-social-libéralisme pourrait devenir le socle idéologique d'un renouveau politique continental", analyse pour Jeune Afrique un chercheur de l'Institut d'études africaines de l'Université de Genève. Cette dimension panafricaine inscrit le mouvement camerounais dans une dynamique continentale plus large.