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Actualités of Wednesday, 10 August 2022

Source: Mutations n° 5640 Lundi 08 août 2022

Cameroun: Kueka démissionne du MRC et le détruire à partir de l'Ouest, voici sa stratégie

Emmanuel Kueka Emmanuel Kueka

Les dissidents s'enchaînent l'es uns après les autres au MRC, le parti dirigé par Maurice Kamto. Leur point commun, ils en veulent a dirigeant du parti et veulent contre-attaquer. C'est le cas de ce cadre du parti dont parle le journal Mutations dans sa parution N° 5640 livré ce mercredi.

Sa dernière actualité politique en date défraie encore la chronique dans des cafétérias, où son nom revient plusieurs fois sur toutes les lèvres. C'est que Emmanuel Kueka, la quarantaine avancée, a l'audace de rompre avec le silence pour dénoncer l'injustice et des frustrations orchestrées par Maurice Kamto et ses pairs.

Jusqu'au mois de septembre 2016, cet ancien étudiant à l'université de Yaoundé I, était encore visible dans les rangs du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc), avant de jeter son dévolu sur le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), deux ans après. L'opérateur économique originaire de Mbouda, dans le département des Bamboutos, à l'Ouest, est désormais partagé entre son activité d'import-export, de commerce général et ses multiples associations. Militant engagé, il est également déterminé à se frayer du chemin dans le domaine politique dans joute de l'opposition.

Il est d'ailleurs remonté pour avoir tout donné et être récompensé par le rejet de sa liste de candidature au poste de secrétaire de la fédération régionale et celle de ses alliés, aux dernières élections internes du parti de M. Kamto. Il y a même été radié après avoir passé quatre ans en son sein. Ceci suite à une bataille farouche qui a opposé sa faction des militants dissidents et mécontents constituée en majorité de commerçants, à celle des avocats guidés par Me André Marie Tassa. Une affaire entre partisans de même souche qui s'est achevée par devant les juridictions, plutôt que de saisir les membres chargés de la gestion du contentieux.

C'est au regard de cette situation qu'il a mis sur pied le 3 août dernier, le Pacte social pour la gouvernance (Psg), une nouvelle formation politique qui n'a rien à voir avec la Paris saint Germain, équipe de foot. L'objectif de ce mouvement étant de faire la politique autrement.

« Nous pensons que c'est un parti qui sera très bien implanté sur toute l'étendue du triangle national, pour affronter les échéances », annonce-t-il. Pour ce chef de famille, il est question d'avoir une main tendue en direction des autorités locales pour finaliser le dossier d'agrément de son parti. De même que ses camarades militants pour peaufiner les statuts, lois et règlement intérieur de cette formation politique.