Calixthe Beyala dénonce une femme qui veut la tuer à cause d'un homme qu'elle aime

Calixthe Beyala s’est exprimée sur les réseaux sociaux à travers un texte touchant. Ses mots laissent comprendre qu’une Camerounaise essaie d’éliminer physiquement une autre compatriote qui pourrait bien être la romancière célèbre.

L’écrivaine Calixthe Beyala a des ennemis, c’est un fait. La citoyenne n’a pas sa langue dans sa poche et le plus souvent ces interventions offusquent d’autres personnalités publiques qui voudraient en découdre avec elle.

Par exemple dans l’affaire Martinez Zogo, Calixthe Beyala n’a jamais cesser de dénoncer. Maintenant, c’est du mysticisme dont elle parle : « Du maraboutisme à la camerounaise. Aujourd'hui mes amis, je vais vous raconter l'histoire réelle d'une vieille femme, une vieille femme, déjà enlaidie par le temps qui passe, déjà fripée par ce temps qui ne respecte rien même pas les étoiles.

Elle est de ces femmes, comme ces mulâtresses convaincues qu'elles sont l'alpha et l'Omega, le commencement et l'infini et qui toute leur vie jouent des reins pour avoir l'argent des hommes.

Certaines vous sortiront des titres ronflants de doctoresse en pharmacie mais la seule pharmacopée par elles connue se trouve chez les marabouts.

Alors, en matière de pharmacopée, mon personnage vit chez les marabouts quand elle ne dort pas dans un hôtel miteux payé par un homme.

Son travail c'est de voyager du Cameroun au Togo, du Bénin à ailleurs, écumant les cavernes nauséeuses à la recherche de ce fameux médicament ou grigris qui lui permettra d'assassiner celle qu'elle croit être une rivale.

La magie existe certes, mais je ne trouve rien de plus nullissime que d'essayer d'assassiner une femme pour un homme via le Bénin, terre du vaudou !

Ma grand-mère m'avait appris une leçon que je n'oublierai jamais : ne combats jamais une autre femme, car qu'elle soit là ou pas, si un homme ne t'aime pas, il ne t'aimera jamais.

Un hôtel aussi miteux soit-il est déjà un bel refuge, pour celle-là qui n'a jamais su gagner sa vie et dont le fonds de commerce a été le bas de la culotte. Je lui conseille de s'y cacher, de s'y terrer sans se faire remarquer. Des bises à tous ».