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Actualités of Saturday, 20 August 2016

Source: cop22.ma

COP 22: le Cameroun affûte ses armes

Photo d'archives utilisée à titre d'illustration Photo d'archives utilisée à titre d'illustration

Une délégation de marocains a rencontré mardi, des ONG locales afin de s’assurer de leur participation à la 22ème Conférence des parties prévue à Marrakech du 07 au 18 novembre  

Le pôle Société civile du Comité de pilotage de la Conférence des parties (COP) ont entammé sa tournée de sensibilisation au Cameroun. Ils ont rencontré des ONG et autres acteurs de la société civile camerounaise mardi, 16 août 2016, dans le but de s’assurer de leur participation à cette conférence, 22e du genre. Laquelle se tiendra à Marrakech au Maroc du 07 au 18 novembre 2016. Selon le chef du pôle Société civile, Driss El Yazami, deux principales raisons justifient la mission qui devrait s’étendre sur onze autres pays d’Afrique Sub-saharienne. Ce sont notamment le fait que le continent est «le plus menacé par les changements climatiques» et que «la société civile a joué un rôle essentiel dans le processus qui a conduit à l’Accord de Paris».

A Yaoundé, les échanges étaient dirigés le président de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (CNDHL), Chemuta Divine Banda, en présence de l’ambassadeur du Maroc au Cameroun, Lahcen Saile.

Il était question pour le pôle société civile du Comité de pilotage de la COP 22 de favoriser la prise de conscience des acteurs non étatiques sur les enjeux environnementaux, d’établir des partenariats avec eux et d'agir en faveur de dynamiques structurelles durables portées par ces institutions.

Les COP ont été créées et mises en place pour encadrer les efforts des pays qui sont parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
 
Cette convention signée à Rio de Janeiro en 1992 et entrée en vigueur en 1994 représente un cadre d’action à travers lequel l’ONU peut lutter contre le réchauffement climatique.

Les Parties à la Convention s’engagent à entériner des accords – à l’instar de l’Accord de Paris - sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre causées par l’Homme, avec des objectifs communs.

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, en signant l’Accord de Paris le 22 avril dernier s’est engagé à réduire, dans son pays, les émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 32% et à améliorer la salubrité urbaine en faisant des déchets une ressource pour la production de 25% d'énergies renouvelables, hors grande hydro dans le bouquet électrique en 2035.

Le pays a par ailleurs déposé ses instruments de ratification de l’Accord de Paris sur les changements climatiques auprès des autorités compétentes des Nations Unies à New York, le 29 juillet 2016.